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GROS CAP PETIT CANAL :
FETE DE SAINT ANNE ET SAINT JOACHIM
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C’est Sainte Anne et Saint Joachim que la paroisse du Christ Roi fêtait par une grand-messe à la chapelle de Gros Cap ce vendredi 26
juillet et comme à l’accoutumé une foule nombreuse s’était déplacée pour d’abord suivre la procession à la suite de la statue de Sainte Anne jusqu’à la croix située à quelques centaine de mètres de la chapelle.
L’association Communauté Saint Antoine de Padoue s’étaient déplacée avec plus de 30 pèlerins pour participer à cette messe traditionnelle et honorer Sainte Anne et Saint Joachim grands parents de Jésus qui en quête de postérité savaient qu’en faisant confiance à Dieu rien n’est impossible : mettre au monde une fille qui sera la mère du Messie tant attendu.
L’office était présidée par le père Lucien qui lors de son Homélie souligna que Sainte Anne et Saint Joachim formait un couple vertueux d’une exceptionnelle dévotion au Très Haut, qui vécurent dans la crainte du Seigneur et dans les bonnes œuvres.
Ils étaient très âgés et sans enfant. Attendant la venue du Messie promis par les prophètes, ils souhaitaient ardemment avoir un enfant. Un jour priant au temple, Anne se souvint que la mère de Samuel qui était dans la même situation avait prié Dieu et son vœu a été exaucé. Elle supplia le Seigneur de la combler de sa grâce et lui promis de consacrer et de mettre au service du Temple l’enfant qu’elle mettrait au monde.
Un ange apparut à Anne et lui dit : «Le Tout-Puissant a entendu votre prière, vous connaîtrez les douleurs de l’enfantement et votre race sera glorifiée par toute la terre. » L’ange apparut aussi à Joachim, il lui dit : « Anne votre épouse, mettra au monde une fille à laquelle vous donnerez le nom de Marie. Elle sera consacrée à Dieu dans le temple, le Saint-Esprit habitera en elle et il lui accordera de grandes choses. »
Lorsqu’elle eut enfanté, elle lui donna le nom de Marie. Anne éduquait et enseignait la Parole divine à Marie qui devait devenir la mère de notre Seigneur Jésus Christ. A l’âge de trois ans, ils l’emmenèrent au temple de Jérusalem pour la consacrer au Seigneur comme ils l’avaient promis. Joachim mourut quelque temps plus tard à l’âge de quatre-vingt ans ; D’une grande piété, Anne, dans une grande ferveur continuant à prier sans cesse puis mourut à soixante-dix-neuf ans.
Joachim et Anne montrent aux époux la voie à suivre pour l’unité de leur couple, dans la force et la fidélité de leur amour comparable à Celui de Dieu. Ils constituent aussi un modèle pour les chrétiens dans leur mission de parents et de grands parents.
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DIMANCHE 18 AOUT 2019
PÉLERINAGE AU CANADA
SUR LES PAS DES SAINTS FONDATEURS DE L'EGLISE EN AMERIQUE DU NORD
ORGANISE PAR LE DIOCESE DE BASSE TERRE
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Nous posons les pieds sur le sol canadien la veille vers 18 heures, après une nuit de sommeil réparateur à l’hôtel de la Madone dans la ville des Trois Rivières, le lendemain dimanche, sous la direction de père Silène, vicaire général et de père Pamphil, nous nous dirigeons vers notre premier lieu de pèlerinage tout proche : le Sanctuaire Notre Dame du Cap et la chapelle votive ou petit sanctuaire. Ce n’est donc pas un hasard.
Le pèlerinage, c’est partir ailleurs, vers l’inconnu pour vivre sa foi dans une démarche physique et spirituelle pour rejoindre le Sanctuaire qui nous attend et nous accueille comme des fils et des filles prodigues. C’est là dans le silence, la méditation et la prière que nous approfondissons notre foi. Dans ce lieu Saint, nous recevons la grâce de l’Esprit et Dieu nous demande d’aller partager ses fruits avec autrui.
LE SANCTUAIRE
C’est sans doute la première église en pierre du Canada. A l’origine, il s’agit d’une chapelle en bois dédiée au culte de Marie, à proximité du fleuve Saint Laurent. Devenu rapidement trop petite, on entame à sa place la construction en pierre d’une chapelle votive qui se termine en 1720. Elle devient le Sanctuaire dédié à Notre Dame du Rosaire. A l’occasion de sa construction, elle a été le lieu de deux miracles majeurs : le pont de glace qui s’est formé au-dessus du fleuve Saint Laurent en 1879 permettant le transport des blocs de pierres nécessaires à sa construction après que l’abbé Luc Désilet demande aux fidèles de réciter le chapelet. Un pont orné de chapelet y a été construit pour rappeler cet évènement. Le deuxième miracle, c’est l’ouverture des yeux de la statue de Marie en 1888 en présence du père Frédéric Jeansoon, de l’abbé Luc Désilet et de monsieur Pierre Lacroix. Il a été visité par le pape Jean Paul II en 1984.
LA BASILIQUE NOTRE DAME DU CAP
Deuxième plus grand sanctuaire mariale d’Amérique du nord dédié à la Vierge Marie. Édifié de 1954 à 1965, il a été consacré le 14 août 1964 et inauguré le 15 août 1964, jour de la fête de l’Assomption de Marie. Il est orné de merveilleux vitraux et d’ornementations sobres mais raffinées, de marbre et de dorure. Un orgue constitué de 5425 tuyaux. Il peut accueillir 1600 fidèles.
Un immense parc planté de 800 arbres et de monuments religieux en bronze en fait un véritable oasis. Des aménagements paysagers formés d’un lac et son ilot en1928, le pont des chapelets érigé en 1924 en fait un lieu de paix et de réconfort. En l’année mariale 87-88, un nombre impressionnant de pèlerins fait le déplacement dans le désir de rendre hommage à la Vierge pour ses cent ans de grâce en ce lieu. La statue de la Vierge a été couronnée le 12 octobre 1904
LE BON PÈRE FRÉDÉRIC JEANSSOON
Frédéric Jeanssoon est né en France en novembre 1838 à Ghyvelde de parents très religieux, dans le nord de la France. D’abord commis voyageur, il entre en juin 1864 chez les Franciscains Observants et sera ordonné prêtre le 17 aout 1864. Après un séjour de 12 ans en Terre Sainte, il arrive au Canada et s’installe au Québec en juin 1888 dans la paroisse de Notre Dame du Cap où il crée le Commissariat de Terre Sainte. Grand prédicateur, il attire les foules, il parcourt les campagnes afin de prêcher la Parole et vendre ses livres et ses annales. Bâtisseur il contribue à la construction d’églises en Terre Sainte, d’édifices religieux et notamment la chapelle Saint Antoine à Trois Rivière.
Les pèlerinages qu’il organise chaque année au Sanctuaire attirent un grand nombre de pèlerins.
Attenant à la chapelle, un petit musée entretenu par un bénévole retrace sa vie au Canada, on y trouve des objets abandonnés par des fidèles guéris miraculeusement et de objets mariaux.
Il meurt le 4 août 1916, depuis, les canadiens lui vouent une grande piété. Il a été béatifié le 25 septembre 1988 par le Pape Jean Paul II ;
L’ÉVANGILE DU JOUR
Évangile de Saint Luc 12,49-53
"Je suis venu apporter un un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé... Pensez vous que je sois venu mettre la la paix sur terre? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division...."
La venue de Jésus amour sur terre, c'est pour faire connaître aux pécheurs l'amour de Dieu pour eux. Il a fallu qu'il soit baptisé, méprisé, condamné, mis à mort sur la croix pour que chacun sache qu'il peut compter sur la grâce et l'amour de Dieu. Qu'il y en ai qui n'ont pas cru, qui n'ont pas reçu la Parole, ceux là seront causes d'oppositions, de divisions jusqu'au sein des familles et le jugement tombera sur eux, ils périrons dans le feu de l'enfer. Jésus s'adresse à nous individuellement, par sa résurrection, il nous délivre des œuvres du péché, il nous demande un engagement ferme: croire en lui, de ne pas être craintif, ne pas nous laisser accabler par les évènement de ce monde. Il ne nous laisse pas une paix à la manière du monde mais il nous donne SA paix.
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LUNDI 19 AOÛT 2019
PÈLERINAGE AU CANADA
SUR LES PAS DES SAINTS FONDATEURS DE L’ÉGLISE EN AMÉRIQUE DU NORD
ORGANISE PAR LE DIOCESE DE BASSE TERRE
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Cette journée s’annonce très chargée mais riche en découverte où dans cette merveilleuse ville de Québec fondée en 1608 (800.000 habitants) nous allons remonter le temps en débutant d’abord par la visite d’un deuxième sanctuaire : la majestueuse Basilique Sainte Anne de Beaupré ; nous participerons à l’eucharistie à la chapelle du très Saint Sacrement et enfin nous découvrons la majestueuse chute de Montmorency pour terminer par la visite de l’île d’Orléans.
LA BASILIQUE SAINTE ANNE DE BEAUPRÉ
L’histoire de cette Basilique commence en 1658 par la construction d’une chapelle en bois détruite par feu, reconstruite, déplacée pour être reconstruite en pierre.
En 1872 une nouvelle église est construite au sud de la chapelle ; elle est détruite par un incendie en mars 1922. Certains objets ont pu être sauvés du désastre dont la statue miraculeuse en bois de Sainte Anne haute de 4,11 mètres
En 1926 commence la construction de la basilique actuelle, de style néo-roman, elle sera terminée en 1962, inaugurée 1934 et consacrée en 1976. Elle haute 100 mètres, large de 60 mètres et long de 100 mètres. Toute l’histoire de ce lieu sacré est jalonnée de guérisons et de miracles.
A l’entrée des cannes et des béquilles accrochées à deux colonnes témoignent d’un grand nombre de guérison et de remerciement envers Sainte Anne. Sa voûte immense raconte la vie de Sainte Anne. Elle était la mère de la Sainte Vierge Marie, grand-mère de Jésus. Anne et son époux Joachim très âgé n’arrivait pas à avoir d’enfant ; ils reçurent chacun la visite d’un ange leur annonçant la venue prochaine d’un enfant.
LA CHAPELLE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION
Elle se trouve à l’étage inférieur de la Basilique, elle est dédiée à la Vierge Marie. Fondée entre 1860 et 1862. Sa décoration remonte à une trentaine d’année et n’est toujours pas terminée. On y trouve une réplique de la Piéta et du Suaire. De très nombreuses peintures relatent la vie de Jésus, de Marie de l’Incarnation, Catherine de Saint Augustin et Sainte Katéri Tékakwita
LA SCALA SANTA
Elle est située sur une colline pas loin de la Basilique Sainte Anne de Beaupré ; a l’étage on y trouve une réplique du Saint Escalier (Scala Santa) composé de 28 marches que Jésus emprunta pour se rendre au prétoire de Pilate. Elle a été érigée en 1891 pour que les pèlerins puissent méditer la passion du Christ.
MESSE A LA CHAPELLE DU TRÈS SAINT SACREMENT
La matinée s’est terminée à la Chapelle du Très Saint Sacrement par l’eucharistie concélébrée par père Silène et père Pamphile. Sa décoration très sobre est centrée l’Eucharistie et la voûte du chœur nous permet de contempler l’Agneau Mystique.
L’IMAGE DU JOUR
CHRIST NOUS TEND LA MAIN
Dès l’entrée, dans le narthex, on est accueilli par le Christ qui à l'air de descendre de sa croix pour nous accueillir. On est frappé par des sensations étonnantes. Jésus semble nous montrer sa main percée et nous dire comme il a dit à l’incrédule Thomas : « voit, met ton doigt, je suis vivant » (Jn 20, 24-29). Ensuite, il nous tend la main comme une bouée de sauvetage à laquelle nous pouvons nous accrocher. Il l’a fait pour Pierre l’homme de peu de foi (Mt 14, 28-32).
La croix nous invite à la prière, à l'adoration et à notre abandon à Jésus sauveur de l'humanité. Par son amour démesuré, il s’abaisse vers nous en toute humilité comme il l’a fait en se faisant serviteur, puis se laissant cloué sur la croix pour être élevé à la droite de son Père (Ph, 2, 6-11)
MARDI 20 AOÛT 2019
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SUR LES PAS DES SAINTS FONDATEURS DE L’ÉGLISE EN AMÉRIQUE DU NORD
ORGANISÉ PAR LE DIOCÈSE DE BASSE TERRE
MESSE A LA CHAPELLE DU TRÈS SAINT SACREMENT
Aujourd’hui, le Seigneur nous a gratifié d’une belle journée ensoleillée que nous débutons par une célébration eucharistique présidée par père Pamphile dès huit heures à la chapelle du Très Saint Sacrement au Sanctuaire Sainte Anne de Beaupré.
L'HOMÉLIE DU JOUR
Jésus est en Judée, il est assailli de questions par les pharisiens. Survient un homme jeune et riche qui s’approche pour lui demander : « Maître, quel bien ferais-je pour avoir la vie éternelle ? Il lui répond : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis moi ».
Se tournant vers ses disciples, il ajoute (Mt,24-30) : « Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des cieux »
A la question des disciples "qui donc peut être sauvé"? Jésus répond : « pour les hommes c’est impossible mais pour Dieu tout est possible »
A l’interrogation de Pierre « voici que nous avons tout quitté pour te suivre, quelle sera donc notre part ? » Jésus l’éclaire ainsi : « Amen, je vous le dit : lors du renouvellement du
Jésus veut nous dire ainsi que nous devons nous affranchir des bien de la terre, des personnes que nous avons en affection en tant qu’objets d’aliénation, oubliant que c’est le Dieu Créateur qui nous en a fait don. Il nous promet que dans l'autre monde nous en recevront le centuple et hériteront la vie éternelle. En nous attachant à lui, en mettant nos pas dans ses pas, en utilisant les biens de ce monde pour assister son prochain, on ne les perd pas, au contraire, ils se transforment en bénédictions célestes et éternelles. Il nous demande de le suivre afin de partager un jour son règne de gloire auprès du Père.
monde, lorsque le fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou ses terres, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
La journée s’est poursuivie par la visite du vieux Québec, ancienne ville fortifiée fondée en 1608 classée au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à ses nombreux édifices, sa culture et son histoire. C'est dit-on le berceau de la francophonie en Amérique du Nord. Nous avons apprécier les charmes de la ville: sa place royale, l'église Notre Dame des Victoires, le château de Frontenac, l’hôtel du Parlement où nous avons "dîner", etc.
MERCREDI 21 AOÛT 209
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SUR LES PAS DES SAINTS FONDATEURS DE L’ÉGLISE EN AMÉRIQUE DU NORD
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ORGANISE PAR LE DIOCESE DE BASSE TERRE
Cette matinée du 21 août sera consacrée aux Saints fondateurs de l’Eglise catholique au Canada : Marie de l’Incarnation, Catherine de Saint Augustin et François de Laval. Ces saints et bien heureux se sont sacrifiés pour l’évangélisation de l’Amérique du Nord. Ils nous sont donnés comme des exemples à imiter, Ils ont tous participé à la fondation de l’église canadienne.
MARIE DE L’INCARNATION, FONDATRICE DES URSULINES DE QUEBEC
De son vrai nom Marie Guyart, Marie de l’incarnation nait à Tours en France en 1599 ». C’est très jeune, à l’âge de sept ans, qu’elle fit un songe où elle voit le ciel s’ouvrir et Jésus venir l’embrasser et lui demander : « Veux-tu être à moi ? ». Ce songe traça la destinée de la jeune Marie. Elle voulut entrer au couvent mais ses parent s’y opposèrent et la marièrent à Claude Martin. De cette union nait un fils, Claude. Au décès de son époux, elle a 19 ans, liquide l’entreprise en faillite de son défunt époux et retourne chez ses parents où elle s’adonne à des travaux de broderie avant d’être appelé par son beau-frère qui lui confie le négoce de son entreprise de transport.
Marie ne peut échapper à la voie qui lui est destinée. Elle entre au couvent des Ursulines à Tours en 1631. Un second rêve, elle tient une jeune dame par la main et un inconnu qui lui indique le chemin en direction d’un vaste pays ; elle voit aussi Marie au sommet d’une église tenant Jésus dans ses bras. Elle sait d’ores et déjà que sa mission c’est de se rendre dans un grand pays construire une maison pour Jésus et Marie.
Les circonstances font qu’avec trois autres personnes dont deux Ursulines, elle embarque à bord d’un voilier le 4 mai 1639 en direction du Canada. Elle découvre le pays de son rêve le premier août 1639.
Très rapidement, elles entreprennent d’enseigner, de soigner, de recevoir les gens du pays et en plus d’assurer les offices et la cuisine. Quelques années plus tard, Marie de l’incarnation obtient du gouverneur, l’autorisation de construire un monastère. Le 21 novembre 1642, la petite communauté des Ursuline prend possession des lieux et très rapidement, le pensionnat déborde d’enfants. Malheureusement, un violent incendie détruit le monastère dans la nuit du 31 décembre 1645. Les Ursulines ne se découragent pas, elle s’en remette à la gloire de Dieu et à la Vierge Marie. Ainsi elles trouvent les ressources pour continuer leurs œuvres. Grâce à ses relations en France, elle trouve les aides lui permettant la reconstruction du bâtiment. Atteinte d’une grave maladie, Marie meurt le 16 avril 1672.
Le 20 juin 1980, le Pape Jean Paul II la déclare Bienheureuse
Et le 3 avril 2014, elle est canonisée par le Pape François.
BIENHEUREUSE MARIE-CATHERINE DE SAINT AUGUSTIN
Elle s’appelait Catherine de Longpré née d’un père avocat et d’une mère issue de familles de noble le 2 mai 1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte en basse Normandie. Elle fut confiée dès l’âge de 2 ans à ses grands-parents. Sa vocation naquit lorsqu’à l’ l’âge de 3 ans elle demande à un père jésuite qu’est-ce qu’elle doit faire pour plaire à Dieu ; comme réponse, il montre un malade et lui explique qu’en acceptant sa maladie, il fait la volonté Dieu.
A 12 ans elle entre au monastère des Augustines à Bayeux. Deux ans plus tard, elle devient sœur Marie-Catherine de Saint-Augustin. A 15 ans, elle apprend que les hospitalières de Québec demandent du renfort suite au décès de la supérieure de l’Hôtel Dieu de Québec. Malgré les réticences de son père, elle se porte volontaire ;
A 16 ans, elle embarque à bord d’un navire pour le Canada qu’elle atteint après une pénible traversé. Elle et nombre de .personnes furent atteints de la peste, elle en survécut. A l’Hôtel Dieu elle est toute dévouée dans sa pratique d’infirmière et exerce en même temps les foncions d’économe, de maitresse des novices et de directrice générale
Elle consacra sa vie au service des autres en faisant preuve de beaucoup d’ardeur, d’amour et de charité ; elle excella à les consoler et à leur redonner espoir ; elle était appréciée et aimée de tous.
Elle décède le 8 mai 1668 à l’Hôtel Dieu à l’âge de 36 ans après avoir accompli une mission apostolique de grande importance dans la Nouvelle France.
Elle est reconnue Vénérable par l’Église le 9 juin 1984. Le pape Jean Paul II la proclame bienheureuse le 23 avril 1989.
MONSEIGNEUR FRANÇOIS DE LAVAL
Ses parents sont issus de la haute noblesse française ; il naquit le 30 avril 1623 à Montigny-sur- Avre sous le nom de François-Xavier de Montmorency- Laval de Montigny. Il est placé au collège jésuite de La Flèche où il découvre sa vocation sacerdotale. Il est ordonné prêtre à l’âge de 24 ans le 1er mai 1647 et ordonné évêque le jour de l’immaculée conception le 8 décembre 1658. En 1648, il est nommé archidiacre du diocèse d’Évreux, tâche dont il s’acquitte merveilleusement bien en tant qu’administrateur. Promu vicaire apostolique de Québec, c’est le roi Louis XIV en personne qui lui permet d’embarquer à La Rochelle pour Québec le 13 avril
1659.Il devient donc le premier Évêque de Québec.
D’une grande simplicité et d’humilité, il s’installe à l’hôpital de Québec, ce qui lui permet de prendre part aux soins aux malades. Grâce à son réseau d’amitié en France, il arrive à subvenir aux besoins des pauvres alors que lui il vit dans la plus grande pauvreté. Sujet aux critiques du pouvoir, il fonde un tribunal ecclésiastique. Il parcourt le pays de long en large, évangélisant, donnant les sacrements et prenant des dispositions de protection des indiens d’origine.
Il fait un voyage en France où il rencontre le roi Louis XIV ; celui-ci lui permet d’administrer la nouvelle France comme n’importe qu’elle province du Royaume et donne tout pouvoir de décision à l’évêque ; ainsi, pouvoir ecclésiastique et pouvoir royal agissent de concert. Dans la suite, le vicariat apostolique est érigé en diocèse. Il lui demande aussi de fonder un séminaire.
Monseigneur de Laval n’en reste pas là : il fonde aussi un petit séminaire, des écoles,
des bonnes œuvres, et de nouvelles églises. Il multiplie les paroisses, développe tous les fastes liturgiques, encourage des dévotions à Sainte Anne, à la Sainte Famille, à l’immaculée Conception et au Saint Sacrement.
Cependant il mène une vie austère, marqué par l’abnégation, de pauvreté, de prières et de pénitence, sa chambre est sans chauffage, infatigable, il visite les pauvres, leur apporte les sacrements par tout le pays.
Il est remplacé par Monseigneur de Saint Vallier en 1688 qui n’a pas voulu continuer l’œuvre de Mgr de Laval dans sa forme originelle.
Le séminaire, sa chapelle et le presbytère brûlent en 1701 puis en 1705
Monseigneur François de Laval meurt le 6 mai 1708. On retient de lui qu’il est le fondateur et père de l’Église de la Nouvelle France.
Le pape Jean Paul II le béatifie le 22 juin 1980.
Il est canonisé le 3 avril 2014 par le pape François.
MESSE A LA BASILIQUE-CATHEDRALE NOTRE DAME DE QUÉBEC
La matinée s’est terminée par une célébration eucharistique à la Basilique-Cathédrale Notre Dame de Québec, église mère du premier diocèse du Canada et haut lieu de pèlerinage. Bâtie en 1647, elle a été érigée en Cathédrale en 1674 puis agrandie et modifiée.
Après le bombardement de Québec elle a été reconstruite à l’identique entre 1766 et 1771. Ravagée par un incendie en 1922, elle est reconstruite à l’identique puis proclamée Cathédrale en 1956.
L’ÉVANGILE DU JOUR
C’est l’évangile de Mathieu 20,1-16 qui est lue ce mercredi. La parabole de Jésus raconte l’histoire du maître qui recrute des ouvriers à divers moments de la journée et les rémunère du même montant en commençant par le dernier recruté. Cette parabole nous apprend que la rémunération juste n’est pas forcément celle qui est proportionnelle au temps passé au travail. Les derniers embauchés ont autant besoin d’un salaire que ceux qui ont commencé dès le matin. Il en sera de même pour nous à la résurrection, nous aurons en partage le même héritage car Dieu est un Dieu d’amour qui ne laisse de côté aucun de ses enfants. Il nous appelle à nous lever et de rester fidèle à sa parole. Il ne nous reste plus qu’à répondre à son appel.
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JEUDI 22 AOÛT 2019
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SUR LES PAS DES SAINTS FONDATEURS DE L’ÉGLISE EN AMÉRIQUE DU NORD
ORGANISE PAR LE DIOCÈSE DE BASSE TERRE
Cette journée du 22 débute par une messe à la chapelle d l’Oratoire Saint Joseph. Elle a été suivie par une visite guidée de l’Oratoire Saint Joseph posé sur le flanc du Mont-Royal, au cœur même de Montréal. C’est un Sanctuaire dédié à Saint Joseph. Il a été fondé par Saint frère André qui y a opéré de nombreux miracles. C’est un lieu de paix, de prière où les pèlerins viennent se recueillir. Visiter l’Oratoire Saint Joseph est une vraie expérience spirituelle. Nos guides nous ont appris qui était Frère André cet autre fondateur de l’Église au Canada et sur l’histoire de l’Oratoire.
HISTORIQUE DE L’ORATOIRE
Une première chapelle en bois avait été construite en 1904. Elle a été déplacée à plusieurs reprises pour être placée définitivement à sa place actuelle en 1954 à la hauteur de l’esplanade. On y trouve à l’étage la chambrette où était logé le père André avec tout son mobilier.
C’est en 1914 que remonte le projet de construire une basilique dotée d’une crypte. Cette crypte a été constituée en 1916 et sera surmontée
Une chapelle votive st située entre la crypte et le rocher du Mont Royal. On y trouve le tombeau du Frère André fait de marbre noir ainsi que les huit fonctions attribués à Saint Joseph.
Dans la crypte, on trouve une statue de Saint Joseph, haut de 2,75 mètres, placée au centre du chœur, des vitraux évoquant la vie de Sint Joseph, la Vierge de l’Assomption, un grand crucifix et une superbe orgue. Elle a été visitée par le pape Jean Paul II en 1984.
plus tard par la basilique de style néoclassique en décembre 2007. La construction de la basilique a débuté en 1924 pour se terminer en 1966.
QUI ÉTAIT LE FRÈRE ANDRÉ ?
De son vrai nom Alfred Bassette, il nait le 09 aout 1845 de parents pauvres. Il était de petite taille et de santé fragile. Il souffrait dit-on d’ulcère gastrique et avait une mauvaise alimentation. Il a eu une enfance malheureuse mais pieuse, il priait beaucoup. Il exerça divers métiers sans succès car il était analphabète.
A son retour des États-Unis, il se présente au Collège Notre Dame à Montréal. Il y fait ses vœux perpétuels le 21 février 1874. Après 3ans de noviciat à la Congrégation de Sainte Croix, il devient Fère et prend le nom de Frère Saint André. Il est l’homme à tout faire : l’accueil, barbier, jardinier, coursier etc. Ces petits services lui laissent le temps tout de même de prier seul, avec les pèlerins ou avec les membres de la communauté. Il voue une dévotion intense à Saint Joseph.
Sa première guérison date de 1877.
. Les fidèles affluent de toute part pour être soulagé ou guéri par Frère André grâce aux prières à Saint Joseph. L’afflux croissant de pèlerins, fait que l’on doit augmenter les dimensions de la chapelle à 4 reprises.
Il aida à la construction de la basilique qui deviendra plus tard Oratoire grâce aux donations de ses amis, de ses admirateurs, et des pèlerins. Il se rend à New York pour solliciter le milliardaire Rockefeller afin de parachever la construction de la basilique.
Mais il meurt le 06 janvier 1937. Son sera placé dans un tombeau de marbre noir et son cœur prélevé et conservé. Il sera volé en 1973 et retrouver 1 an après. Le 21 novembre 1963 on ouvre le tombeau et on retrouve son corps en état de momification, mais intact.
Paul VI le déclare Vénérable le 12 juin 1978 ; il sera béatifié par le pape Jean Paul II sous le nom de Bienheureux Frère André Bassette. Il sera canonisé par Benoit XVI le 17 octobre 2010.
Le Frère André nous donne une leçon de vie missionnaire et d’humilité.
SAINT JOSEPH PATRON DE L’ÉGLISE UNIVERSELLE
Joseph était fiancé à Marie lorsque l’ange vint lui annoncé en songe que Marie était enceinte, qu’elle portait en elle un enfant conçu par l’Esprit Saint. Il se résigna donc de la répudier.
(Mat 1, 18-20). Joseph se révéla être un bon père pour Jésus, vivant dans la simplicité et la discrétion. Il était un modeste artisan charpentier éduquant le fils de Dieu dans la simplicité d’un père aimant
DIMANCHE 1er MARS 2020
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MARCHE MÉDITATIVE
MARCHER A LA SUITE DU CHRIST DANS LA VILLE EN CARÊME .
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » (Matthieu 16, 24.) La marche méditative instituée depuis quatre ans se terminait au domaine de Néron. Cette année le curé, père Rulx, innove en faisant passer la procession à travers les rue de la ville et des quartiers populaires de Bonan, cité Sergent, Levasseur et Petite Guinée. Nous prions et chantons dans les rues pour apporter la Parole et faire comme Jésus qui a beaucoup marché et prié pour apporter la Parole, à faire entendre la voix du Seigneur et lui rendre grâce.
En cette période de Carême, cette marche nous rappelle la marche de Jésus vers le Golgotha, lieu de sa mort pour nous pécheurs. Le thème proposé cette année était le suivant : « Chemin de Carême, Chemin de l’Appel (la ville en Carême) »
Le déroulement était le suivant :
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Cinq arrêts avec un thème prévu sur le livret support (mois de la vie)
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Proclamation de l’Évangile,
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Des prières,
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Des chants,
-
Eucharistie sur le parvis de l’église.
Un nombre important de fidèles avait répondu à l’invitation.
L’encadrement était assuré par le groupe de secours et de prévention, les scouts, la chorale, les servants d’hôtel…
Revenons à Mathieu pour comprendre la valeur de cette marche en carême dans les rues de la ville. Renoncer à soi-même, c’est mettre ses projets entre parenthèse et m’attacher au projet de Dieu pour moi.
C’est en quelque sorte renoncer à soi-même pour me laisser guider par Lui.
Prendre notre croix, c’est prendre tous nos problèmes, nos tracas, nos blessures, nos limites. Il nous demande de le suivre comme nous sommes avec toutes nos imperfections, tous nos péchés.
Suivre Jésus, c’est laisser ses projets, ses désirs pour s’attacher à sa Parole et à la communauté fraternelle où l’on prie, on échange, en se nourrissant de Sa Parole dans le partage et la charité et entrer dans le projet de Dieu.
Par les louanges, les prières et la méditation, ce pèlerinage nous rapproche du Christ et nourri notre Foi; dans le même temps, nous portons sa Parole vers ceux qui en ont besoins. La marche méditative nous permet de méditer le chemin de croix. Ainsi, nous marchons avec le Christ et à la rencontre du Christ. En même temps, c’est une rencontre avec soi-même par la méditation et avec les autres ; elle renforce cette dimension communautaire.
Marcher à la suite du Christ, avec amour et piété, c’est le chemin qui mène à Lui. Il a dit : « je suis le chemin, la vérité et la vie ». Car lui aussi, il a beaucoup marché et prié au cours de sa vie de missionnaire. Il nous demande de ne pas nous exclure du monde dans lequel nous vivons mais au contraire d’aller à la rencontre des hommes et des femmes de notre temps.
Nous avons prié pour rencontrer Dieu par les louanges, les chants et les actions de grâce.
Nous avons médité pour comprendre les Saintes Écritures et la Passion du Christ qui s’est livré pour nous sur la Croix pour nous sauver du péché ; une façon de se retrouver avec soi-même, de se découvrir en se posant des questions : qui suis-je, où suis-je par rapport à la volonté du Père, comment m’ouvrir à l’autre.
La marche s'est terminée sur la place de l'église où a eu lieu une célébration eucharistique co-célébrée par père Rulx et père Emmery pour la foule en allégresse qui a grossi tout le long du parcours.
Et la célébration a été clôturé en chants et louanges sur le parvis de l'église par l' association Fos a Jénès
GROS CAP PETIT CANAL
HOMMAGE À SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM
A Gros Cap Petit Canal ce 26 juillet 2023 une foule nombreuse s’est précipitée très tôt aux abords de la chapelle flanquée de plusieurs chapiteaux pour participer à la célébration honorant les grands-parents de Jésus Chrisr: Sainte Anne et Saint Joachim. Depuis des décennies, cette fête traditionnelle attire des pèlerins de toutes les communes de la Guadeloupe. C Il étaient cinquante-huit réunis par l’Association Communauté Saint Antoine de Padoues ont pris part à cette célébration solennelle pour glorifier la mère et le père de Marie et mettre à l’honneur les « gran-anman et gran-apa » de notre île.
La commémoration débute religieusement par une longue procession en chants et prières par les croyants jusqu’à la croix située non loin de la mer. En tête de cortège, la statue de Sainte Anne portée par quatre hommes .
L’Office est présidé par Monseigneur Philippe GIOUGOU et co-célébrée avec le père Paul Antoine BERNARD, curé de Petit Canal, le père Julien DOSSOU et deux diacres, Ismaël GALETTE et René JACMET.
Dans sa longue homélie, Monseigneur Guiougou met l’accent sur le rôle des grands parents dans la transmission aux enfants et petits-enfants mais aussi sur leur dévouement sans limite pour être à leur service ce qui peut prendre parfois une forme de sacrifice.
Il promène son micro à travers les allées pour s’adresser aux parents et grands-parents et leur pose les questions suivantes: « qu’avez-vous transmis à vos petits-enfants ? Que signifie pour vous la transmission ? ».
Il dit que « nous devons transmettre le meilleur de nous-même, ce que nous avons reçu de l’Évangile comme Anne et Joachim qui ont transmis une dimension humaine et spirituelle à la petite Marie. On transmet le Dieu vivant, le Dieu de la vie et les mystères de la vie. On transmet aussi ce que nous avons reçu et ce que l’expérience de la vie nous a appris. »
La transmission des valeurs chrétiennes a forcément dit-il des conséquences sur notre vie en société, sur notre vie en famille : « nou bizwen on fanmi ki fὸ, paskè sosyété an nou bizwen on fanmi ki fὸ, si fanmi an nou fèb, sosyété an nou fèb »
Il termine son homélie en lançant un message aux hommes : « ka manké nonm an légliz la » pour que les hommes s’investissent et prennent une part active aux activités de l’Église.
De tout ce qu’il a dit, nous devrons les examiner, les étudier en équipe, en communauté, en quartier, en mouvement de jeunes, pour bien réfléchir et partager ensemble.
Il complète son exhortation par cette prière : « Demandons à Sainte Anne et saint Joachim de nous aider à transmettre cette dimension humaine qui est en Dieu et en Christ. »
LES MANGLES PETIT CANAL
L'ACSAP À LA FÊTE DU CHRIST ROI
Fidèles à leur tradition, ce dimanche 26 novembre 2023, des pèlerins venus de toute la Guadeloupe étaient rassemblés pour participer à la messe de 10 heures à l’église Christ Roi des Mangles à Petit Canal, pour commémorer la fête du Christ Roi. L’Association Communauté Saint Antoine de Padoue du Moule (ACSAP) n’a pas fait exception avec pas moins de soixante-dix pèlerins présents pour glorifier le Roi de l’Univers.
Comme de coutume, le peuple de Dieu avait accouru dans la petite église pour écouter l’enseignement de Monseigneur Philipe GUIOUGOU et de ses concélébrants : père Paul-Antoine BERNARD, curé de la paroisse de Petit Canal, père Eugène KASE curé de la paroisse de Capesterre Belle Eau, père Cédric BLONDIN, curé des Mangles, père Gino de la Cruz, vicaire à l’église du Sacré Cœur et le diacre Ismaël GALETTE de la paroisse de Port Louis.
Dans sa longue homélie, Monseigneur Guiougou a rappelé que Dieu nous a fait don de son fils Jésus pour être notre guide, notre berger. Lui qui porte la crosse qui lui a été remis lors de son ordination le 07 juillet dernier au vélodrome de Baie Mahault, symbolise le bâton du berger qui guide son troupeau. Cette crosse est à l’image du Christ, qui a donné sa vie pour nous, il a « la mission de conduire son peuple et de veiller sur lui ». Seulement dit-il , il doit être aidé dans cette mission, il demande à chacun d’entre nous de prendre un bout de cette crosse qui est un symbole d’unité pour tous ceux qui œuvre pour le monde.
Pour illustrer ces préceptes, il emploi une méthode pédagogique efficace : il s’approche du groupe de jeunes JMJistes revenus de Lisbonne au Portugal. « Il (Christ) nous demande à tous ici présents, si à notre tour, nous sommes prêts à être les bons bergers, les bons pasteurs pour ceux qui sont dans le besoin autour de nous ». Pour faire comprendre cela, il a réussi un tour de force, Il lâche cet objet sacré qui est vite rattraper par une jeune.
Oui, nous pouvons le faire, chacun de nous peut être un bout de cette crosse, chacun de nous est une crosse vivante qui œuvre pour le monde dans l’unité. Car un jour le Fils de l’Homme nous demandera des comptes. Avons-nous été de bons serviteurs envers les plus pauvres, les plus faibles ? Sommes-nous animés par la foi et l’amour du prochain ? (Mt : 25,31-46).
PETITE HISTOIRE DE L’ÉGLISE
Une magnifique photographie grand format sous cadre de l’église, prise en 1939 par le célèbre photographe monsieur Adolphe CATAN a été offerte à la paroisse par l’une des petites filles des donateurs du terrain - monsieur et madame Eugène GAUSCHET - sur lequel l’église est construite et par monsieur Catan fils du photographe.
Et pour compléter notre soif de culture général et connaitre la valeur de ce patrimoine religieux nous avons su que cet édifice a été bâti en 1833 et dédicacé au culte par monseigneur Pierre GENOUD en 1939. Sur le fronton est inscrit en latin : « attolite portas et introibit rex gloriae ». Ce qui veut dire :
« LEVEZ LES PORTES ET ENTREZ DANS LA GLOIRE DU ROI »