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L'HABITATION NÉRON

INSTALLATION DES NOUVEAUX PRÊTRES

INSTALLATION DES PRETRES

L’eucharistie était présidée par Monseigneur Jean Yves Riocreux auquel s’étaient adjoints, le père Isadan, le père Jonas et le père Just  anciens vicaire de la paroisse.

Les deux lectures (livre de la sagesse et la lettre de Saint Jacques) se complètent harmonieusement. La première nous apprend que nous devons nous méfier des méchants, ceux-ci  cherchent à piéger les justes par la provocation, les outrages

afin d’éprouver leur foi. La deuxième nous exhorte à faire preuve de sagesse en écartant tout esprit de jalousie, de rivalité au sein de notre communauté. En effet, la médisance, les diffamations, les ragots ouvrent les portes des disputes des injustices et de la guerre. « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix ». 

Après avoir rappelé les noms des derniers prêtres qui ont marqué la vie de la paroisse ces dernières années depuis le père Y. Gillot, Jaques YVON, père Rodel et enfin père Jean Garry, il présenta enfin le père André Rulx, 43 ans,  ordonné en 2005, et le père Emery vicaire, âgé de 33 ans et ordonné au mois de juin 2017. Ils appartiennent tous les deux à la Congrégation  du Saint Esprit.

Il a rappelé longuement le parcours de père Rulx qui a d’abord été diacre dans une paroisse du diocèse de Nanterre pendant sept ans, puis missionnaire au Brésil. Ensuite, il a été au service des pères spiritains en Haïti pendant trois ans.

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A son arrivé en Guadeloupe en 2017, il prend place dans la communauté spiritain de Massabielle pour enfin être nommé vicaire à la paroisse de Saint François suite à la disparition brutale du curé père Cyril. S’adressant à l’assemblée, il ajoute : « C’est un homme d’expérience missionnaire et pastoral qui est arrivé ici pour vous servir».

Dans son homélie, Monseigneur Riocreux citant l’Evangile de Marc (9,30-37) « si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous » a dit Jésus sur la route de Capharnaüm à ses disciples qui se demandaient lequel d’entre eux étaient le plus grand. Puis prenant un enfant dans ses bras, il leur dit encore : « quiconque reçois en mon nom un de ses petits enfants me reçois moi-même ; et quiconque me reçois, reçois non pas moi mais celui qui m’a envoyé ». Une façon de dire que notre foi chrétienne est dans le Christ, que nous devons accueillir non seulement les enfants mais aussi les plus faibles, les infirmes, les handicapés, les personnes en détresse, c’est Jésus lui-même et Dieu qui l’accueilleCe fut ensuite sous une pluie d’applaudissement la traditionnelle la remise des clés de l’église, au nouveau curé par l’adjointe au maire, madame Évelyne Clotilde. Ce geste symbolique se pratique depuis la loi du 09 décembre 1905 les églises sont devenues propriété de la commune, le maire remet les clefs de l’église lors de l’installation du nouveau curé.

Monseigneur confie  aux nouveaux prêtres leurs missions pastorales à savoir : premièrement la mission d’enseigner et de transmettre la Parole de Dieu par la prédication, la catéchèse ou par tout autre moyen ou réflexion spirituelle en lien avec les circonstances concrètes de la vie.
Deuxièmement, la mission de sanctification à travers les sacrements du baptême, l’eucharistie, la réconciliation, le mariage ou l’onction des malades, il doit être l’artisan d’unité dans la paroisse et  permettre ainsi à la communauté d’entrer en communion avec Christ.

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Et enfin la  mission de gouvernement qui est une mission pastorale où le prêtre à la charge du berger qui rassemble ses brebis dans la paix et l’unité.

Monseigneur Riocreux termine en disant : « … C’est dans un climat de bienveillance, de miséricorde qu’une communauté chrétienne peut féconder. Cette mission chrétienne qui vous confié, à vous père Rulx et père Emery, c’est que vous portiez du fruit en abondance. Donc vous devez avoir l’esprit de service, car c’est Jésus qui dit pour être le premier, il faut être le dernier, être serviteur ».

Ensuite père Rulx remercia Monseigneur Riocreux pour lui dire qu’il peut compter sur lui pour exécuter les missions qu’il lui a confié pour les paroissiens et avec les paroissiens. Cependant dit-il : « notre mission est une mission de continuité de tout ce qui est beau, nous apporterons notre touche, notre piment dans le colombo que vous êtes ». Ce qui lui a valu une salve d’applaudissement. Il n’a pas oublié dans ses remerciements ses prédécesseurs dans la paroisse principalement père Just qui l’avait accueilli à Massabielle. Il remercia avec insistance la Pastorale, l’équipe des funérailles et de la Sacristie, les chorales, la municipalité, la communauté de Fatima et de Néron, les scouts, les sœurs dominicaines et d’une façon générale tout le peuple guadeloupéen.

 

Désormais, père Rulx ayant répondu oui à vos nouvelles responsabilités spirituelles, nous sommes flattés que vous soyez notre nouveau berger. Merci pour ce « oui » que vous avez dit pour notre paroisse, pour chacun de nous et pour Jésus. Que Maman Marie et son fils rédempteur vous assistent dans vos projets.

Nous prions pour vous.

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NAISSANCE DE LA CHAPELLE DE FATIMA

Les Grands Fonds du Moule, section verdoyante et pittoresque, constituée de mornes et de vallées dues à l’usure du sol calcaire lieés aux pluies et au ruissellement de l’eau durant des millénaires. Le point culminant atteint 137 mètres. Ils sont parsemés de mares et ravines en hivernage. Avec ses immenses champs de cannes, ses cultures vivrières, ses innombrables arbres fruitiers et sa population paysanne, ils sont restés pendant longtemps le grenier de la Guadeloupe. C’est en 1940, dans ce cadre luxuriante presque paradisiaque que commence l’histoire de la chapelle comme lieu de culte.

 

Très éloignés du bourg avec des routes quasiment impraticables sautant de morne en morne, parfois boueuses, plutôt accessible en charrette à bœufs ou à dos d’âne il fallait rapprocher un lieu de culte digne de nom des 5000 âmes environ que compte cette région.

En 1840, le vicaire général, le chanoine Guilbaud, visite les Grands Fonds en compagnie des curés du Moule, de Morne à l’Eau, Sainte Anne, Gosier et Abymes. Il s’en est suivi un rapport qu’il rendit à son supérieur hiérarchique.

Le 24 février 1940, le père Lambert curé de Saint Claude reçu de Monseigneur Genoud l’autorisation de bénir à Métayer une  chapelle construite par la famille Romana, dédiée à Notre Dame des Grands Fonds ; ceci anticiperait à la construction d’un lieu de culte digne de ce nom depuis si longtemps désiré par les autorités diocésaines et le pèreDurand curé de la paroisse du Moule.

Le 14 avril suivant, un nombre impressionnant de fidèles venu du Moule, des communes environnantes et de la Guadeloupe toute entière s’agglutinait autour de la modeste chapelle sous les chapiteaux installés à cet effet pour participer à l’eucharistie, entendre la promesse solennelle du père Lambert sur la construction d’une plus grande chapelle signifiant par là le vœu de la population  d’accéder à ce nouvel édifice. Car cette chapelle dédiée à la Vierge de Fatima était provisoire.

A cette occasion le père Henri Durand est accompagné de monsieur Pagès directeur de l’usine Darboussier, la chorale du moule, les scouts, les enfants de chœur et les hommes du Saint Sacrement.

Le lieu exact d’implantation de la chapelle est enfin fixé en 1948, et les travaux pour lesquels on n’a pas hésité de demander son avis à l’incontournable abbé Henri Durand débutent en octobre 1958. Les parpaings sont fabriqués au presbytère du Moule, la charpente métallique est réalisée à l’usine Gardel. Elle est érigée en paroisse en 1951 mais le déficit énorme et les dégâts occasionnés par le cyclone Inès en 1966 le fait déserter par la population attirée par les fastes de la ville. Longtemps sous la protection de la paroisse de Morne à l’Eau, elle est aujourd’hui rattachée à la paroisse du Moule

 

 

 

 

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C’est le 14 février 1959 qu’elle sera bénite devant une assemblée venue de toute la Guadeloupe et ouverte au culte sans pour autant être achevée. C’est une chapelle d’allure modeste décorée de peintures naïves par le père Henri Geiss, un Christ en mosaïque par Monseigneur Gay, un tabernacle très coloré et un Saint Joseph ouvrier témoignent de la présence de l’église aux Grands Fonds

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Depuis, la chapelle de Fatima est devenu un haut lieu de culte et de dévotion  incontournable à la Vierge Marie chaque 13 mai de l’année..

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Ancre 1FATIMA
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Fête de Fatima mai 2017

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PAROISSE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

GRANDE CÉRÉMONIE DE CONFIRMATION

 

Le 09 juin 2019, jour de la Pentecôte, 140 adultes venus de 15 paroisses de la Guadeloupe ont reçu le sacrement de confirmation à l’église Saint Pierre et Saint Paul à Pointe à Pitre. Pour la paroisse du Moule, 23 confirmands  étaient présents.

 

 

La confirmation comme le baptême ne peut être reçu qu’une seule fois. La confirmation est un acte volontaire où le confirmand prend la  décision personnelle de faire ce choix. Avec le baptême et la première communion, la confirmation fait partie des sacrements initiatiques. La confirmation achève le baptême, le confirmand reçoit l’Esprit Saint et devient pleinement membre de l’Église. Elle complète et termine le baptême et nécessite une préparation du futur confirmé. Ainsi, il est reconnu comme faisant parti à part entière à la communauté chrétienne

 Le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint descendit sur les apôtres sous la forme d’une langue de feu (Jn 20

On peut considérer que la confirmation est la Pentecôte du confirmé qui recevra force et lumière du Seigneur pour devenir témoin éclairé et connaissance de la foi car il a reçu le don de l’Esprit Saint.

Elle se fait en deux temps.  D’abord par l’imposition des mains par l’évêque qui prononce ces mots : « Soit marqué du don de l’Esprit Saint, le don de Dieu ». Le confirmand reçoit le la marque de l’Esprit, du Père et du Fils qui lui fait don de sa puissance de vie et d’amour.

Puis par l’onction avec le Saint Chrême l’évêque signe le front, et l’envoie en mission comme apôtre

L’évêque lève les bras au ciel pour invoquer l’esprit Saint et lui demander d’investir le confirmand puis il dit : «Comme tu l'as promis, répands maintenant sur eux ton Esprit Saint, donne-leur en plénitude l'Esprit qui reposait sur ton fils Jésus, Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et d'affection filiale, remplis-les de l'Esprit d'adoration ».

Ainsi fortifié par l’Esprit, il confirme sa foi en et devient disciple du Christ pour s’engager plus fortement dans la vie chrétienne et cultiver les sept dons de l’Esprit.

 

TÉMOIGNAGES

Jeannette a enfin reçu la marque de l’Esprit; elle a 68 ans, 4 enfants et 13 petits enfants.

Elle a reçu les deux premiers sacrements initiatiques  (baptême et eucharistie) mais la pauvreté de ses parents ne lui a pas permis  de faire sa confirmation. Son rêve depuis sa plus tendre enfance était de faire un jour sa confirmation pour enfin parachever son sacrement du baptême.

« J’étais encore bébé quand ma mère est décédée j’ai été élevé par ma tante et mon père, J’ai fait le baptême, la première communion et la renonce mais je n’en n’ai pas pu faire  ma confirmation car je devais aller travailler aux champs pour aider mon père car j’étais l’aînée des enfants.

 Je me suis marié, la vie était très dure à l’époque. Après la mort de de mon époux, c’est encore mon père qui m’a soutenu. J’ai toujours rêvé de recevoir un jour ma confirmation ; je restais admirative devant les jeunes confirmandes dans leur belle robe blanche. Et surtout j’ai tenu à ce que tous mes enfants ai reçu tous les sacrements catholique pour qu’ils soient de bons chrétiens.

 J’en parlais souvent à ma fille. Un jour elle m’a demandé si j’en suis sûre et si j’ai bien réfléchit pour prendre ma décision, j’ai répondu par l’affirmative ; c’est ainsi qu’elle m’inscrivit au bureau paroissiale. J’ai suivi le cycle de préparation avec assiduité  même si devais parfois me rendre à pied au caté. J’étais très heureuse lorsqu’on m’a dit que je ferais ma, confirmation le jour de la Pentecôte. C’est l’une de mes filles qui m’a soutenue et qui a accepté avec enthousiasme d’être ma marraine.La vie continue, je continuerai à aller à la messe chaque dimanche et  à prier  le Seigneur »

Il ne  reste plus à Jeannette qu’à s’affermir dans sa foi chrétienne et à  entretenir les dons du Saint Esprit qu’elle a reçu en ce jour de Pentecôte pour en recueillir les fruits : volonté, modestie, patience, charité, joie, paix…

 

Andrew lui à 25 ans, il est agent de piste à l’aéroport Pôle Caraïbes, entré très tôt dans la vie active, il n’a pas pu faire sa confirmation en temps normal.

 « Faire ma confirmation a toujours été mon but, j’étais très motivé, il fallait que je termine mon cycle de sacrements d’initiation et surtout, j’étais intéressé par la Parole. Je veux continuer sur cette voie et pourquoi pas le mariage plus tard. Pendant cette année de préparation il fallait être attentif à l’enseignement des catéchistes et j’ai beaucoup appris sur la foi chrétienne, sur la vie, sur l’Évangile 

Cela a permis de consolider les sacrements précédents. C’est comme une nouvelle vie pour moi, c’est merveilleux.

Maintenant que j’ai reçu le sacrement de confirmation j’essaierai de me rendre disponible, participer plus souvent à l’Eucharistie et écouter la Parole pour mieux connaitre Dieu ».

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Ancre 2 CONFIRMATION
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PAROISSE  SAINT JEAN BAPTISTE DU MOULE

Ancre 3 SCOUTS

HUIT NOUVEAUX COMPAGNONS

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Ils étaient huit compagnons âgés de 17 à 21 ans à formuler  leur promesse le dimanche 30 juin 2019 au cours de la célébration présidée par le père Rulx.

Ils ont pris l’engagement devant leur pair et l’assemblé d’adhérer aux lois et aux valeurs du scoutisme et du guidisme. Ce protocole avait débuté le vendredi précédent dans le local des scouts où ils avaient témoigné du sens de leur engagement sur la base de la loi et de la  charte des scouts.

La  loi scoute c’est à dire les conseils de vie qui leur ont été recommandé est la règle que le jeune scout s’engage à respecter pour toujours.

Baden Powell créateur du scoutisme en 1907 disait : « Soyez toujours fidèles à votre promesse scoute, même quand vous cesserez d’être un enfant, et que Dieu vous aide à y parvenir ».

Ils sont encadrés par des accompagnateurs qui sont là pour les écouter, les éclairer et les aider à avancer sur la voie qu'ils ont choisi de suivre. Ils sont appelé à devenir chefs et encadrer à leur tour les jeunes recrues pour leur inculquer les principes fondamentaux du scoutisme et du guidisme.

Ils ont reçu chacun de la part de leur accompagnateur un pendentif représentant l’emblème des compagnons et un cadeau.

Compagnon, c’est d’abord un mot qui désigne « celui avec qui on partage le pain ». C’est également celui ou celle avec qui on va prendre la route, pour faire un bout de chemin ensemble à l'exemple des compagnons d’Emmaüs, qui ont rencontré le Christ ressuscité avant de tracer leur propre chemin de foi.

Les principes du scoutisme sont les suivants :

  • - Le devoir envers Dieu.

  • - Adhérer aux principes spirituels, à la fidélité, à la religion.

  • - Le devoir envers autrui.

  • - La loyauté envers son pays, promouvoir la paix, la   coopération national et international.

  • - Participer au développement de la société dans le respect de la dignité de l’homme et l’intégrité de la nature.

  • - Le devoir envers soi-même.

  • - La responsabilité de son propre développement.

Pour terminer, nous ne manquerons pas de rappeler que c'est l'abbé Henri Durand, curé du Moule qui a fondé le scoutisme en Guadeloupe en 1939.

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Ancre 5 FORUM

FORUM DES ASSOCIATIONS ET GROUPES

DE LA PAROISSE SAINT JEAN BAPTISTE DU MOULE

Le curé, père Rulx a eu l’ingénieuse idée de le rassembler le même jour au même endroit toutes les associations et mouvement d’église de la paroisse du Moule, dans la cour du presbytère ce dimanche 24 novembre, jour de fête du christ Roi.

L’objectif de ce rassemblement : faire découvrir ou redécouvrir aux paroissiens l’existence de ces groupes et qu’ils soient éclairé sur  leur fonctionnement et de leurs missions.

C’était grâce à l’accueil courtois et attentionné des animateurs, sur un lieu d’accueil, de rencontre, d’échange et de fraternité, mais aussi de prise de conscience de la richesse et de la vivacité de notre paroisse.

Installés très tôt le matin, les chapiteaux bien pourvus de panneaux, d’images et de textes offraient une réelle animation,

témoignant des cinq dimensions de la Mission Pastorale Permanente de la paroisse du Moule. ils ont fait la joie des paroissiens qui s’y sont précipités après les messes de 6 heures 30 et de10 heures pour s’informer. Et nombreux sont ceux qui ont exprimés concrètement leur volonté de contribuer à la vie de groupe en y adhérant spontanément. La paroisse du Moule à démontré en cette matinée qu'elle est une paroisse bien vivante, animée et active.

LA FORMATION ET LA CATÉCHÈSE (catéchuménat, prépa au baptême, prépa au mariage, catéchèse)

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VIE SPIRITUELLE ET PRIÈRE (TKL, Rosaire, Cénacle, liturgie, chorale, groupe d’hommes, légion de Marie)

 

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FRATERNITÉ ET SOLIDARITÉ (groupe de secours, SEM, AFC, secours catholique) pour accompagner les familles

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SERVICE ET ACCUEIL (funérailles, entretien et fleuristes, sacristines, servants d’hôtel,

                          équipe des polyvalent,service d’accueil paroissial)

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ACCOMPAGNER ET RESPONSABILISER LES JEUNES ( fos a jénes, scouts et guides de France, pétales d’espoir

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SAUVEGARDE DE L’ÉGLISE (ASEM)

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Ancre 4 FOS A JENES

FÒS A JÉNÈS

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«LÀ OÙ IL Y A DES JEUNES LE SOLEIL APPARAIT »⁽¹⁾

Le domaine de  Néron bien connu de tous recevait le dimanche 15 décembre un groupe de jeunes de la paroisse du Moule, qui ont pris l’initiative d’organiser cette rencontre encouragée et appuyée par le père Rulx. Au menu de cette après-midi : prières, chants, louanges, enseignements et partage.

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Ce groupe : « Fòs a Jénès » a été créé le 19 octobre 2019 par quelques jeunes qui veulent réaliser des actions concrètes et avancer vers les valeurs de la foi chrétienne. Ils ont constaté une carence des jeunes de leur âge dans les activités de l’église, les jeunes ne sont pas suffisamment  présents. Leur but, rassembler tous les jeunes, ceux déjà dans les pastorales de jeunes : scouts, servants d’hôtel etc.  et aussi ceux qui n’appartiennent à  aucun groupe car nous dit Keesia « Louer le Seigneur, c’est quelque chose qui manque dans notre vie, nous ne sommes pas assez tourné vers Dieu. Ceux qui ne fréquentent pas l’église ont aussi leur place ; comment faire comprendre à tous que être jeunes, prier, louer le Seigneur ne sont pas incompatibles ».

Même si ce groupe n’a pas encore de buts spécifiques, il veut démontrer que dans ce pays, il n’y a pas que la délinquance chez les jeunes, que la jeunesse guadeloupéenne n’est pas décadente ni perdue comme certains le croient. « On veut démontrer, ajoute-elle, que c'est en se rassemblant que la jeunesse est forte en se regroupant sur des questions autour de l’église, des questions d’actualité, ses questions de société, sur la jeunesse, nos aînés, nos parents »

En effet, les jeunes espèrent que la communauté chrétienne soit pour eux un espace de convivialité où ils peuvent être accueillis dans leur diversité,  s’y ancrer profondément et où ils peuvent s’exprimer librement. .

C’est ainsi que le pape François la  conçoit : « La pastorale des jeunes doit acquérir une autre flexibilité, et réunir les jeunes pour des évènements, des manifestations qui leur offrent chaque fois un lieu où ils reçoivent non seulement une formation, mais qui leur permettent aussi de partager leur vie, de célébrer, de chanter, d’écouter de vrais témoignages et de faire l’expérience de la rencontre communautaire avec le Dieu vivant.⁽²⁾ »

On sait habituellement que les jeunes vivent entre eux, dans leur monde de jeunes, un monde plus ou moins hermétique aux adultes. Ceux-ci  auront leur place, ils seront intégrés aux activités. Keesia nous rassure : « dans nos prochaines rencontre, on aura des intervenants adultes, notre premier intervenant c’est le curé. Les parents, seront toujours là pour nous accompagner, nous guider »

Jérôme quant à lui interpelle les parents : « si les parents ne sont pas derrière leur enfant, il prendra la mauvaise voie ; la mauvaise voie est tellement facile à prendre. La barrière entre le mal et le bien est si mince, c’est pourquoi on espère attirer les jeunes pour que l’on puisse aller vers un même objectif …. Après la confirmation, de nombreux jeunes ne sont plus assidus à l’église et souvent la déserte car ils n’ont pas eu de suivi de la part de leur parent. Ceux qui voyagent en métropole par exemple à leur retour quelques années plus tard, ils oublient l’église ».

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La communauté chrétienne quant à elle attend que le jeune s’engage résolument et qu’il reste fidèle à son engagement

D’où l’exhortation de Jean Paul II : «Chers jeunes, vous vivez une période où abondent les questions et les incertitudes, mais le Christ vous appelle et suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de  grand et de beau⁽³⁾ ».  

C’est une chance que cette jeunesse ait le désir de prendre ses responsabilités au sein de l’Église qui a besoin d’elle pour construire un monde meilleur. C’est une bénédiction pour l’Église et la communauté chrétienne qui sont à l’écoute de leur cri, de leur anxiété, de leur doute et de leur critique.

Et le pape François conclut ainsi : «Courez, attirés par ce Visage tant aimé, que nous adorons dans la sainte Eucharistie et que nous reconnaissons dans la chair de notre frère qui souffre. Que l’Esprit Saint vous pousse dans cette course en avant. L’Eglise a besoin de votre élan, de vos intuitions, de votre foi. Nous en avons besoin! Et quand vous arriverez là où nous ne sommes pas encore arrivés, ayez la patience de nous attendre ⁽⁴⁾».

Bonne année 2020 à Fòs a Jénès. Que le Seigneur vous bénisse, qu’il bénisse et aplanisse le chemin qui vous mène à Christ.

 

⁽¹⁾ Jean Paul II, Lviv (esplanade de Sykhiv), 26 juin 2001

⁽²⁾ Pape François, Christus Vivit, mars 2019

⁽³⁾ Jean Paul II, Rencontre avec les jeunes en la cathédrale grèque-melkite, Damas, 7 mai 2001

⁽⁴⁾ Pape François, le 25 mars, Solennité de l’Annonciation du Seigneur de l’année 2019.

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Paroisse du Moule le 20 octobre 2020

JUBILE DE DIAMANT
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Ce dimanche 25 octobre, 30 ème dimanche du temps ordinaire, le père Gillot, né le 19 février 1931à Gosier, fête ses 60 ans de vie sacerdotale. Il a tenu malgré la crise actuelle à le célébrer dans la paroisse  du Moule où il a officié jusqu’en 2010. Devant une communauté de fidèles plus restreinte que d’habitude compte tenu des règles de distanciation en vigueur, l’accueil était chaleureux. Ils ont jubilés de joie car père Gillot a toujours été bien aimé dans la paroisse, les mouliens ont toujours eu un sentiment affectueux envers ce curé. Les mots de bienvenu de père Rulx était empreints d’émotions et de respect. Un trophée lui a été remis par un paroissien membre de l’ASEM (Association de Sauvegarde de l’église du Moule) au nom de toute la communauté paroissiale. Avant la fin des solennités, notre bon berger a tenu à bénir ses brebis en cheminant à travers les allées pour en être au plus près et par un geste de la main les  rendre à la paix du salut.

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Il commença ainsi son homélie : « Permettez-moi de dire pour commencer, que durant cette période de 60 années sacerdotale, c’est passé en moi quelque chose de passionnée, passionné non pas d’être premier, mais d’être excellent, Est-ce un défaut, une qualité, une ambition, je ne sais pas. Pendant ces 60 années, je n’ai pas cessé de croire… Pendant ma jeunesse, j’avais l’ambition de réaliser une quantité de choses, que finalement, je n’ai pas tout fait. Je remercie donc le Seigneur pour tout. Il m’a donné un toit pour dormir, je n’ai jamais eu faim, j’étais en bonne santé. J’ai eu la chance de faire des études, je n’ai été ni sourd, ni aveugle, ni boiteux, et je n’ai pas beaucoup souffert. »

Il a d’abord  glorifié le Seigneur de  ne l’avoir jamais abandonné en lui donnant la santé et lui avoir permis de réaliser son projet et a tenu à témoigner en toute humilité sur son enfance, à l’époque où il était à l’école communale du Gosier et sur sa vie sacerdotale. Il a été élevé par sa grand-mère, femme très pieuse qui chaque matin l’emmenait à la messe avant d’aller l’école, ce qui était cause de fréquents retards et de punitions de l’instituteur qui un jour lui lance un défi : « si tu réussi à ton certificat d’étude, je t’offre cet encrier en verre ». Contre toute attente, il réussit brillamment son certificat d’étude. Sa vie et son sacerdoce fourmillent d’anecdotes qu’il nous a fait l’honneur de nous rapporter.

Lorsqu’il annonçât son désir de se consacrer à Dieu ses proches doutèrent de son aptitude,

et sa propension à se mettre au service de Dieu, par exemple son père lui dit : « ti gason sa tro fò pouw, pasé cewtifika détid aw avan, apwé, nou ké vwè »

Dans son entourage, personne n’imaginauis qu’il pouvait devenir prêtre un jour. Et quand il fallut annoncer son départ pour le petit  séminaire, cela était impensable pour « man Fifi » la matrone qui l’a mis au monde :

  • Bonjou man Fifi, an vinn diw ovwa, an kay a Blanchet Goubè

  • Pou ki bitin ésa ?

  • An kay lékol mwen vinn pwèt

  • Ou pani pon bitin pouw fè ? Vou kay fèw labé ! vou ti boug la sa ! On ti démon konw !!!

Après le petit séminaire en Guadeloupe, il part en France en 1948 éffectuer son service militaire à Lyon pendant deux ans, un temps qu’il devait consacrer pour réfléchir à son projet. Il aurait pu se marié mais la providence en a voulu autrement, il a été muté à l’hôpital de Briançon à 1000 kilomètre de là ;  Là-bas, il pratiqua la profession d’infirmier il était très apprécié par ses  compagnons; il célébrait les messes, entreprit des études de philosophie ;  passionné de musique, il apprit à jouer de l’orgue

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Après son service militaire, il entre au grand séminaire, et est ordonné prêtre au sacerdoce des fidèles baptisés le 2 février 1960 à Monaco par Monseigneur Gilles Barthe.

A son retour en Guadeloupe, un jour, Monseigneur Jean Gay, évêque de la Guadeloupe, lui fait savoir qu’il l’a choisi pour aller à l’Université Pontificale de Rome pour étudier le droit canonique. Il n’en croit ses oreilles.

Sa licence de théologie obtenue,  père Gillot  revient au pays en 1962, reste deux ans en tant qu’aumônier à Basse Terre, deux ans à Pointe noire, deux ans curé de Massabielle, deux ans encore à Blanchet, vingt-huit ans à Pointe Pitre à l’église Saint  Pierre et Saint Paul et enfin termine ses cinq dernières années à la paroisse Saint Jean baptiste du Moule.    

Pour père Gillot, toutes ces années ont été des années de combat, combat contre lui-même, épuisé par la fatigue ; alors qu’il allait à pied dans les rues de Pointe à Pitre, pour donner la communion à un malade, une dame âgée le croise et lui dit avec compassion : «  mon pè i ja lè pouw pati, gadé figi aw, ou las » ; l’autre combat c’est celui lorsqu’il était écolier et subissait humiliations et railleries à cause de son parler français « moun bitasyion ». Il n s’est jamais découragé ni tenter d’abandonner.

Pour vous  père Gillot, la bataille n’est pas terminée,  toujours sur le ring dites-vous. Tout votre combat a été le combat de la foi dès le moment où vous avez prononcé le OUI d’engagement définitif le 2 février 1960. Même si le chemin a été difficile, notre jubilaire vit dans la joie avec nous.

Comme le diamant aux multiples facettes vous avez toujours brillé dans toutes les paroisses où vous avez célébré. Comme le berger qui conduit ses brebis vous avez accompagné les pèlerins adultes et jeunes sur les sentiers de pèlerinage.

L’infirmier que vous étiez avez soigné les âmes qui étaient malades, celles qui étaient dans l’angoisse ou la tristesse, celles qui étaient fatiguées et désespérées.

Aujourd’hui encore comme une pierre précieuse dans votre retraite de Fatima, vous continuez à briller sur la paroisse Saint Jean Baptiste du Moule. Le père Rulx a dit que vous êtes un homme agréable à vivre et  un modèle pour les jeunes prêtres.

Enfin que votre combat soit pour nous le signe que chacun de nous devrons nous laisser conduire par l’Esprit pour devenir fils de  Dieu (Ro 8,14)

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Après la cérémonie, les fidèles se sont réunis autour d’un délicieux cocktail et où chacun pouvait converser avec notre jubilaire. Ce fut pour tous une occasion d’échange,  de partage, et de signature du livre d’or.

 

Merci père Gillot pour votre générosité et votre disponibilité pendant ces 60 années de mission et de fidélité au Seigneur.

Merci d'avoir accepter pendant plusieurs années de présider la célébration eucharistique devant la petite chapelle de Saint Antoine de Padoue au Quartier du Fort le cœur rempli de bonté et de dévouement.

Merci pour avoir toujours été à l’écoute de l’Esprit et de vous avoir laissé guider par Lui.

Enfin que vous demander de plus si ce n’est que de continuer paisiblement et sereinement votre route avec la persévérance que l’on vous connaît et vous donner rendez-vous dans dix ans pour votre noce de platine.

PAROISSE SAINT JEAN BAPTISTE DU MOULE

Ancre 6 L'HABITATION NÉRON

L'HABITATION NÉRON

SON HISTOIRE ET SES VESTIGES

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DE LA SUCRERIE À LA DISTILLERIE

De l’habitation Néron située à la section Lacroix dans la commune de Le Moule, il ne reste que les vestiges d’une sucrerie-distillerie. Elle tire, son nom de son créateur, Pierre Néron BEAUCLAIR Commandant de Quartier, qui fait construire une sucrerie en 1740 sur une propriété de 160 hectares avec une centaine d’esclaves. Elle est partiellement détruite par le tremblement de terre de 1843. Reconstruite, son activité se maintient pendant un certain temps puis décline après l’abolition de l’esclavage jusqu’en 1852.

En 1859, elle devient propriété de monsieur de Bouglon. Après quoi, en 1912, elle est transformée en distillerie.

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 La propriété fut vendue à la famille FABRE puis, elle fut rachetée en 1933 par Mado, l’épouse de Roger BEUZELIN qui y produit le rhum Néron (du prénom du premier propriétaire) jusqu’en 1965 date à laquelle la structure ferme ses portes à cause de la crise sucrière.  Roger BEUZELIN est un catholique pratiquant et vichiste qui administre avec fermeté famille et travailleurs. , (J. Beuzelin) Il était surnommé « diab la » tant il était sévère, rigoureux mais juste. Sur le fronton de la distillerie était inscrit « Dieu, Famille, Travail Patrie ». Il décède en 1971.

Pendant des années, ce lieu magnifique dispenses des activités pour les jeunes. Jacques Beuzelin, petit fils de Roger nous raconte dans ses souvenirs d’enfance : « C’est ici que viennent régulièrement aux mois

mois de juillet et août les colonies de vacances … Des jeux, des ateliers sont organisés çà et là sous l’égide de la vierge… À ses pieds brulent inlassablement les bougies coulantes pour implorer et remercier. Plus loin, sur la droite, la chapelle, lieu de communion dominicale où les barrières de classe de tous les travailleurs s’effacent pour se recueillir et prier. »

Au bout de l’allée principale, le moulin, la balance et la machinerie. A droite la maison du maître où vivaient monsieur Beuzelin et sa famille et en face à gauche, la chapelle.

Jusqu’en 2021,l’association l’ANMOU BA YO organisait sur ce site des soirées mémorielles sur le thème de nos ancêtres réduit en esclavage, ainsi que l’association Robè Bwa Dèyè pour des soirées léwoz en hommage au célèbre chanteur de gwo ka Robert LOYSON.

Chaque année, la paroisse du Moule organise le chemin de croix suivi d’une messe devant la chapelle.

Aujourd’hui, ce domaine fait partie du circuit touristique « la route de l’esclave »

LA CHAPELLE

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La chapelle fait partie de la paroisse Saint Jean Baptiste du Moule au même titre que Fatima. On ne sait pas à quelle date elle a été construite par monsieur Beuzelin; on sait seulement que NN SS GENOUD et GAY accordent par décret du 17 décembre 1944 à la chapelle la possibilité de recevoir des fidèles pour les messes du dimanche, voire de triner (célébrer trois messes). Baptême, mariage et funérailles devront se faire à l’église du Moule. Aujourd’hui, on y célèbre l’Eucharistie tous les derniers dimanches du mois ainsi que le sacrement de pénitence.

 Sa bénédiction solennelle à la demande de Roger Beuzelin a eu lieu le 3 janvier 1945 par son excellence Monseigneur Henri Varin de la Brunelière, Évêque de la Martinique en présence de Mgr Jean Gay (évêque de Guadeloupe), Henri Durand, curé du Moule, le Vicaire Général L. Lambert,

de nombreux autres ecclésiastiques et la famille Beuzelin. Elle est dédiée au Sacré-Cœur de Jésus. Il y avait un chapelain, le père Beauman, qui assurait le service religieux et qui vivait à demeure sur l’habitation.

LA VIERGE PUISSANTE

 C’est Monsieur Beuzelin lui-même qui fait ériger la statue imposante de la Vierge. Aujourd’hui, elle se trouve sur une propriété privée. Elle est bénite le 30 septembre 1956 en présence de l’évêque et d’un grand nombre de fidèles. La bénédiction est suivie d’une grande messe avec diacre et sous diacre. De nombreuses personnalités étaient présentes : le RP Durand, curé de la paroisse du Moule, le préfet de Guadeloupe, Guy MALINES, des conseillers généraux, monsieur Yves JACEL, maire du Moule et ses conseillers.

LES VESTIGES

Il reste encore des vestiges de la distillerie Néron: les mares qui grâce à un système hydraulique alimentaient les machines, la balance pour peser les chargements de canne apportés par les camions et charrettes tirées par des bœufs, la machinerie industrielle de la distillerie, la maison du géreur, le hangar qui recevait outils et engins, le moulin et enfin un puit.

Aujourd’hui, c’est un site pittoresque, un espace paisible et agréable où il fait bon flâner

En 1991, le Conseil Général fait l’acquisition du domaine de Néron à l’exception de la maison du maître qui appartient à la commune de Le Moule.

En 2021, le Conseil Départemental concède par un bail emphytéotique à la SAS PAPA ROUYO le terrain pour l’occupation et valorisation du domaine à des fins économiques et culturelles.

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