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 FÊTE DE LA PENTECÔTE
FÊTE DE LA SAINTE TRINITÉ

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Comme les juifs, les chrétiens célèbrent la Pentecôte cinquante jours après Pâques. C'est un jour marqué par l'acte de naissance des deux religions : les juifs commémorent le jour où Moïse reçoit les dix commandements, les chrétiens celui où les disciples de Jésus reçoivent l'Esprit saint, qui les pousse à annoncer que le Christ est vivant.

L’Esprit saint grave en leur cœur une nouvelle loi, celle de l'amour. Dans le récit, il est symbolisé par les langues de feu qui se déposent au-dessus de la tête de chacun d'eux.

C'est la fête du Saint-Esprit que l'Église célèbre en ce jour de Pentecôte. Les Actes des Apôtres racontent comment les disciples, encore tout émus de la mort de Jésus et de ses diverses apparitions, étaient réunis ensemble dans un lieu appelé Cénacle. Après avoir entendu un bruit étonnant, ils virent apparaître des langues de feu qui se posèrent sur chacun d'eux. Emplis de l'Esprit saint, comprenant les mystères de Dieu, ils se mettent à parler dans toutes les langues, et se sentent soudain investis d'une nouvelle mission, celle de répandre la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus.

L'Esprit, c'est la relation entre le Père et le Fils, entre Dieu et les hommes. C'est un mouvement vers les autres. C'est Dieu lui-même. Mais le vrai Dieu n’est pas celui que nous imaginons. Il ne veut pas la mort du pécheur ; il vient pour le sauver. C’est pour cela qu’il nous a envoyé son Fils unique. En Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre. Par toute sa manière de vivre, par ses paroles et ses actes, Jésus nous montre ce qu’est l’amour de Dieu. Cet amour apparaît quand il guérit les malades, quand il pardonne aux pécheurs, quand il accueille tous ceux qui viennent à lui.

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Cet amour est allé jusqu’au don de sa vie sur la croix. Lui-même avait dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et aujourd’hui, il nous invite à en tirer les conséquences : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » . C’est un appel à éliminer de notre vie le poison de la violence et celui des accusations méchantes qui ne font qu’enfoncer les autres. Ces comportement indignes sont une offense grave à celui qui a livré son corps et versé son sang pour nous et pour le monde entier.

Aujourd’hui, nous sommes tous envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu. Nous vivons dans un monde qui en a bien besoin. Notre mission aux uns et aux autres, c’est de continuer ce que Jésus a fait. Et c’est pour cela qu’il nous envoie son Esprit Saint, pour qu’il nous guide vers la Vérité toute entière. À travers notre manière de vivre, nos paroles et nos actes, nous avons à dire quelque chose de l’amour qui est en Dieu. Rappelons-nous : C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que vous serez reconnus comme disciples du Christ.

La Pentecôte inaugure le temps de l'Église, elle constitue sa "date de naissance". Pour les chrétiens, c'est la découverte incroyable d'une force nouvelle, celle de l'Esprit de Dieu, donnée en surabondance au baptême. L'Esprit fortifie, console, inspire, vivifie! Il nous conforte dans une foi vivante et joyeuse. C'est le meilleur des guides spirituels!

L'ASSOMPTION

L’ESPÉRANCE QUE NOUS SERONS UN JOUR

DANS LE ROYAUME DE DIEU

L'ASSOMPTION
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Le 15 août, nous célébrons l‘Assomption qui fête la montée de la Vierge Marie au ciel. Elle marque la fin de sa vie terrestre. Dans la tradition chrétienne, nous célébrons cet évènement par une grand-messe à l’église. Les chrétiens chaque année magnifient Marie mère de Jésus notre Sauveur et à cette occasion une messe solennelle est dite dans toute les églises catholique où le prêtre relate la vie de la sainte de la Vierge Marie.

 

A Nazareth vivait Marie, une jeune femme vierge fiancée à un homme appelé Joseph. Un jour, l’ange Gabriel lui apparut et lui dit : « ne craint point Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ». Elle y crut.

L’interrogeant sur l’accomplissement de ce mystère, Il lui apprend que le Saint Esprit viendra sur elle, et l’enfant sera appelé Fils de Dieu et que son règne n’aura pas de fin.

Il lui révèle également que Élisabeth âgée et stérile est déjà enceinte de six mois « car rien n’est impossible à Dieu »

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LA VISITE DE MARIE  À ÉLISABETH (Luc : 1, 39-56)

Six mois plus tard, Marie qui porte Jésus en son sein, se lève se rendit en Judée à la rencontre de Élisabeth. Dès qu’elle entendit la salutation de Marie, elle sentit l’enfant tressaillir en elle, et elle fut remplit de l’Esprit Saint. Elle était surprise de la visite de Marie, elle lui dit d’une voie forte : « tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est bénie. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein ».

 

Marie après avoir écouté Élisabeth magnifia le Seigneur par un cantique (Luc : 1,46-55).

Après cela, Marie demeura trois mois avec Élisabeth et s’en retourna chez elle en Galilée.

 

Il y eu une scène merveilleuse, sujet de joie, d’échange d’amabilités entre ces humbles femmes dans cette modeste demeure  et pourtant elles portaient en elles la promesse de Dieu : le Roi des rois, Fils de Dieu pour l’une et le plus grand des prophètes pour l’autre. Retenons que ces femmes choisies par Dieu, à l’annonce de l’ange ont immédiatement cru  et ont accepté d’accomplir le dessein de Dieu et ont été immédiatement rempli de l’esprit Saint.   

 

La vie de Marie a été celle de toutes les femmes, faite d’amour, de joie, d’inquiétude et de souffrance. C’est un modèle pour tous les chrétiens et pour l’Église.

Elle reste trois mois avec Élisabeth très âgée pour  l’aider dans ses tâches quotidiennes,

Elle accepte toutes les épreuves du fils de Dieu avec sérénité car elle sait qu’il est sur terre pour donner sa vie en sacrifice pour sauver le monde.

Sur la croix, Jésus voyant le disciple qu’il aimait le plus à côté de sa mère, dit à sa mère : « Femme voici ton fils. Puis il dit au disciple : voilà ta mère ». (Je : 19, 25-27). Après quoi le disciple prit Marie chez lui. Par ces paroles, Jésus fait de Marie la mère de toute l’humanité.

MARIE PRIE POUR NOUS

Marie tient une place importante dans la vie spirituelle des chrétiens, tout particulière dans les prières et notamment par le chapelet qui est récité en toutes occasions surtout dans les pèlerinages mariaux partout dans le monde. Les associations et mouvements d’Église tels que les équipes du rosaire, les associations charismatique par exemple.

Il y a des dizaines de lieux d’apparition de Marie dans le monde où les chrétiens catholique s’y rendent en pèlerinage pour magnifier la Vierge. On peut citer entre autre : Fatima au Portugal, Lourdes en France, Vang au Vietnam, Guadalupe au Mexique, Medjugorje en Bosnie-Herzégovine etc.

Par son intercession, Marie nous mène au Père et à Jésus comme elle l’a fait à la noce de Cana où il fit son premier miracle. Le vin vint à manquer, elle s’adressa à lui en lui disant : « ils n’ont plus de vin ». Puis s’adressa aux serviteurs et leur dit : « faites ce qu’il vous dira ». Il transforma l’eau en bon vin. Marie reçoit et a une réponse à toutes les prières que nous lui adressons.

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C’est au voisinage du Cénacle en terre Sainte que Marie rendait l’âme et c’est à cet endroit même que fut construite la Basilique de l’Assomption appelée aussi de la Dormition par les orthodoxes.  Elle est située sur le mont Sion à Jérusalem et construite à l’emplacement même de l’ancienne construction Hagia Sion  (Sainte Sion). A l’intérieur une sculpture représente Marie endormie.

 

 

 

QU’EST-CE QUE L’ASSOMPTION REPRÉSENTE POUR NOUS BAPTISÉS ?

Assomption vient de « assumere » (assumer, enlever) Marie a donc été enlevée, élevée corps et âme vers le ciel par un acte divin vers Dieu et vers son fils Jésus. Elle inaugure ainsi l’acte de résurrection de chacun de nous et notre entrée au paradis. L’Assomption nous assure que en nous rapprochant de Dieu, en respectant sa parole, l’espérance qu’un jour, après la résurrection, nous aurons l’assurance de sa promesse : être dans le Royaume de Dieu.

Terminons par une citation de Benoit XVI « En contemplant Marie dans la gloire céleste, nous comprenons que la terre n'est pas la patrie définitive pour nous non plus, et que si nous vivons avec le regard fixé sur les biens éternels, nous partagerons un jour cette même gloire et la terre deviendra plus belle ».

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DU CARÊME À PÂQUES

 

La fête de Pâques c’est le jour où tous les chrétiens du monde entier se réunissent en communauté à l’église pour commémorer Jésus Christ mort et ressuscité pour nous sauver du péché. Elle est considérée comme un jour incontournable car c’est la solennité la plus importante de l’église catholique et elle est obligatoire. Elle fait suite au carême, période de jeune de quarante jours et du triduum pascal, c’est-à-dire du Jeudi Saint à la Vigile Pascale du samedi soir

DU CARÊME A PAQUES
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LE CAREME

 

L’Esprit Saint emmena Jésus Christ dans le désert pour être tenté par le diable, Il jeuna pendant quarante jours et quarante nuits. Lorsqu’il eut faim, le diable s’approcha de lui pour le séduire et l’entrainer dans la transgression. Mais il rejeta ses avances à trois reprises et le chassa. (Mat : 4, 1-10).

Avec le carême, nous commençons à préparer la Pâques. Il dure quarante jours qui nous permettent de nous rappeler les quarante ans que les hébreux ont pris pour traverser le désert vers la terre promise.

Pour nous Chrétiens, ce temps de carême est un moment fort que nous commémorons chaque année, temps où nous devons nous remettre en cause en nous penchant avec humilité sur la situation du monde et sur nous même dans une démarche de renouvellement intérieur et d’espérance. C’est aussi la période de préparation des catéchumènes pour leur préparation au baptême le jour de Pâques. Le carême commence le mercredi des cendres et se termine le soir du samedi saint.

L’église nous demande de vivre le carême dans la prière communautaire plus singulièrement, le jeûne pendant quarante jours comme le Christ et le partage avec ceux qui sont dans le besoin, ceux qui sont rejeté par la société. Jeuner c’est tout d’abord donner ou distribuer ce don nous nous privons. Le Pape François nous le répète toujours à l’approche du Carême. L’été dernier, il nous a invités à dire « non » au cléricalisme (attachement qui bride la liberté) et à toute forme d’abus de pouvoir et de conscience dans l’église, en particulier par la pratique pénitentielle du jeûne et de la prière.

Jésus annonce à ses disciples sa mort et sa résurrection (Mat. 16 :21) et qu’il viendra « dans la gloire de son père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres ». La résurrection de Christ, préalable à notre propre résurrection est source d’espérance pour tous les hommes.

Le mystère pascal, la mort du Christ et sa résurrection nous permet de comprendre le carême.

La  marche vers Pâques sera ponctuée par de grands évènements chers à tous les chrétiens : Jeudi Saint, Vendredi Saint, Marche  Méditative, vigile Pascale, chemin de croix, dimanche de Pâques.

JEUDI SAINT, LAVEMENT DES PIEDS

ET ADORATION DU SAINT SACREMENT

                                                                  Ce même jour, surprenant, Jésus s’agenouille et entreprend de laver les pieds de ses disciples (Jean 13,4-13. Pierre ne comprend pas, il conteste. Comment son maître et Seigneur, celui dont Jean le Baptiste disait qu’il ne pouvait délier les lacets de ses souliers peut-il se permettre de se réduire à lui laver les pieds. Nous interprétons ce geste comme un signe d’amour et de purification. Il nous enseigne comment exercer notre autorité avec humilité, avec tendresse en nous débarrassant de tout sentiment de supériorité. Symboliquement il veut proclamer deux choses : d’abord que notre corps est précieux, c’est le temple de Dieu, il faut en prendre soin, deuxièmement que nous devons vivre en communion, user du pardon mutuel et dans l’unité, ne faire qu’un seul Corps. Le prêtre refait ce geste du lavement des pieds  à quelques-uns des fidèles pour signifier à l’assemblée qu’elle doit vivre dans le service, l’amour et la charité.

Dans le prolongement la messe du jeudi Saint les fidèles sont invités à méditer et adorer le Saint Sacrement plus longuement. Présenté dans un ostensoir, le corps du Christ y est présent véritablement. Il nous invite à rencontrer le Christ dans l’adoration du Saint Sacrement qui consiste en une contemplation du Christ dans l’Eucharistie, c’est un dialogue intime, une conversation spirituelle  avec le sauveur. Lors de l’adoration, Jésus s’expose à notre regard et nous demande en retour à nous exposer à son regard. Il faut regarder le Christ et se laisser regarder par lui. Nous en sortons transformer, prêt à chasser le mal qui est en nous et à partir en mission. Le triduum pascal commence ce jeudi saint.

Le jeudi Saint, c’est la célébration de l’institution de l’eucharistie par Jésus Christ. A Césarée, Jésus envoya deux de ses disciples s’enquérir d’une salle pour célébrer la Pâques juive. C’est pendant qu’ils mangeaient que Jésus institua la sainte cène. (Mat. 26 :26 et 27). Il institua l’eucharistie en partageant le pain et le vin et en disant « vous ferez cela en mémoire de moi ». C’était le dernier repas avec ses disciples. A trois reprises, Jésus annonce sa mort et sa résurrection.

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VENDREDI SAINT

ADORATION DU CHRIST

​Ce vendredi Saint, c’est l’arrestation, le procès et la mort de Jésus sur la Croix dans d’atroce souffrance. Ne soyons pas tristes, soyons plutôt émerveillés de ce sacrifice plein d’amour et de fidélité de Dieu le Père qui livre son fils qui murmure sur la croix : « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Son don de vie va jusqu’au pardon pour notre salut. Reconnaissons le plutôt comme l’agneau sacrifié pour vaincre le péché et la mort.

Le Vendredi Saint nous vénérons Christ mort sur la Croix, celle-ci objet de souffrance est en lien direct avec le Christ, c’est sur elle que coule son précieux Sang, elle en est inséparable. C’est la passerelle qui nous mène vers Christ. C’est le symbole de sa Passion, de sa mort puis de sa Résurrection.

L’adoration de la Croix et le baiser que nous y déposons est un geste de remerciement, de  fidélité au Christ pour son amour inexprimable, suprême et rédempteur pour chacun de nous et pour l’humanité.

Pierre nous dit : « Christ a aussi souffert, et ce une fois pour toute, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. Il a souffert une mort humaine, mais il a été rendu à la vie par l’Esprit. » (1Pierre 3,18).

Il est de tradition que ce vendredi que l’on jeûne, notamment en se privant de viande ou de tout ce dont on affectionne, et que l’on prie par respect et pour commémorer la mort du Christ.

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LA VIGILE PASCALE

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C’est la veillée nocturne précédant le dimanche de pâques. Symboliquement, pour les catholiques, la veillée pascale et son cierge traduisent la Résurrection du Christ, le renouvellement solennel de l'engagement de leur baptême par l'ensemble des chrétiens et le baptême des adultes.

C’est un jour de silence, de deuil, de  recueillement mais non de tristesse ; les cloches ne sonnent pas, il n’y a pas de messe. Seules les prières sont autorisées. Temps d’espérance, nous traversons le tunnel, nous savons que la lumière est au bout, nous apercevons déjà cette lueur qui bientôt se transformera en lumière éblouissante. C’est un temps d’attente pendant lequel les fidèles méditent sur les souffrances et la mort du Christ. Nous passons de la mort à la vie en Christ.

Le cierge pascal allumé au grand feu représente le Christ ressuscité, les fidèles iront y allumer leurs cierges. Cela symbolise la foi qui grandit et qui se répand. La lecture de textes bibliques, rappelle au peuple des croyants l’histoire sainte de l’alliance de Dieu avec les hommes depuis la création jusqu’à la résurrection du Christ.

De nombreux baptêmes de catéchumènes sont réalisés et le prêtre asperge l’assemblée d’eau bénite. Enfin le rite eucharistique termine la messe en grande solennité par des chants et des louanges. La porte de la délivrance s’ouvre, le peuple de Dieu chante dans l’allégresse le retour du Fils rédempteur

 PÂQUES, LA VICTOIRE !

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Pâques c’est la résurrection de Jésus trois jours après sa mort. Plusieurs textes bibliques relatent la résurrection de Jésus. Nous retiendrons celui de Luc (24,1-9) Plusieurs femmes dont Marie de Magdala, Marie mère de Jacques et Jeanne se rendent au sépulcre de grand matin, elles trouvent la pierre qui obstruait l’entrée du tombeau est roulée sur le côté ; Elles y entrent, le tombeau est vide et c’est alors que leurs apparurent deux hommes en vêtements resplendissants qui leur dirent : « pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici mais il est ressuscité. Souvenez de quelle manière il vous a parlé lorsqu’il était encore en Galilée ». Oui, bonne nouvelle, Jésus est bien ressuscité comme l’a prédit les écritures. C’est la lumière qui jaillit du cœur des ténèbres qui nous émerveille en ce dimanche de Pâques, c’est le feu de son amour qui nous ramène à la vie pour une existence nouvelle par son sacrifice et sa mort sur la Croix. Il est vraiment Dieu.

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La Parole de Dieu est libératrice, elle nous libère des chaines du péché preuve de son éternel amour.

La Résurrection c’est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. Il nous demande seulement de nous unir à Christ pour notre salut par le baptême par lequel nous devenons enfants de Dieu et que nous proclamons à Pâques. Par l’eucharistie, il est en nous, il nous appelle à sa suite. Nous ressuscitons avec lui par l’Eucharistie.

Plus jamais rien ne sera comme avant. Et nous voici devenus enfants de Dieu. Cette union avec Christ c’est son corps et son sang qu’il offre pour l’expiation de nos péchés.

 

Frères et sœurs, en ce jour de Pâques, nous pouvons crier VICTOIRE, Alléluia Christ est ressuscité. Victoire sur le péché, victoire sur Satan, victoire sur la mort.

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DÉVOTION A MARIE

POURQUOI FAIRE DÉVOTION À MARIE?

Comment ne pas apprécier la vie exemplaire de la Vierge Marie, s’incliner devant son courage, face aux souffrances qu’elle a enduré, son dévouement et son amour pour Dieu. Son « oui » a fait d’elle une mère bien heureuse, modèle d’amour, de foi et d’espérance. Elle est honorée dans le monde entier par les chrétiens pendant le mois de mai.

 

"OUI" POUR LA MISSION DIVINE « Luc 1 : 26-38 »

L’ange apparaît à Marie et lui dit : « je te salut Marie ». Voyant son trouble, il le rassure : « Ne craint pas car tu as trouvé grâce auprès de Dieu ». Quelle immense faveur, quel privilège de la part du tout puissant qui lui demande de devenir la mère du Sauveur de l’humanité, le Fils du très Haut. Puis l’ange annonce à Marie que sa cousine Élisabeth très âgée est enceinte de six mois comme pour l’assurer encore une fois que rien n’est impossible à Dieu. A son tour pour lui prouver sa foi, Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ». Elle accepte cette mission exceptionnelle et d’une exceptionnelle importance : porter et mettre au monde le fils de Dieu, le Rédempteur. Comment cette parole s’accomplira en elle ? Par son oui, Marie est signe d’espérance, le sort de l’humanité s’en trouve radicalement transformé.

 

LA VISITE CHEZ ÉLISABETH « Luc : 1 : 39 – 56 »

Marie se rend chez Élisabeth. En entendant  sa voix, elle sentit l’enfant tressaillir en elle et elle fut rempli du Saint Esprit et s’écria : « tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni. »

Voici la rencontre de deux cousines dont tout parait opposer et rapprocher à la fois. L’une est jeune et l’autres très âgée. Toutes deux ont reçu la grâce de Dieu pour mettre au monde un enfant ; elles portent en elles la vie.

Ne nous donne elle pas une leçon de générosité, de solidarité et d’entraide familiale en demeurant trois mois chez Élisabeth pour l’aider vu son grand âge, et probablement jusqu’à son accouchement.

 

PREMIÈRE ÉPREUVE ET NAISSANCE DE JÉSUS

« Mat : 1, 19 -24 » Mat 2 :13-15

Et voilà une première difficulté, Joseph son fiancé menace de rompre avec sa bien-aimée. L’ange intervient et lui dit « ne craint pas de prendre avec toi Marie ta femme car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Eprit ; elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus, c’est lui qui sauvera son peuple de son péché ».Mat : 1, 20-21. Ouf ! Quel soulagement, Joseph consent à garder Marie avec lui.

Joseph et Marie doivent retourner à Bethléem, pour se faire recenser car l’empereur César Auguste ordonne un recensement dans tout le pays.

Ne trouvant pas un lieu où loger, elle accoucha dans une étable et déposa l’enfant dans une mangeoire. C’est là que les bergers et les mages viennent l’adorer. Fâcheuse situation pour une mère qui reste digne et garde toutefois une attitude louable.

PAUVRETÉ ET EXIL

Comme tout bon juif, Joseph et Marie, huit jours après la naissance de l’enfant l’emmènent au temple de Jérusalem pour le faire circoncire. Trop pauvres, ils ne peuvent offrir en sacrifice que deux tourterelles et deux pigeons. Luc (2 : 21-24)

Quelques temps plus tard, Joseph et Marie sont contraint de fuir à  nouveau vers l’Égypte car après le départ des mages, Joseph fit un songe: un ange lui apparut et lui dit: "lève toi et fui en Égypte et reste y jusqu'à ce que je te parle, car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr". Hérode voyant qu’il été dupé par les mages à qui il avait demandé de revvenir lui rendre compte après la visite de l'enfant entre dans une grande colère et fit massacrer tous les enfants de deux et moins à Bethléem. ( Mat 2: 13-16)

 

DES MOMENTS  DIFFICILES

Pour la fête de la Pâques juive, les parents de Jésus partirent avec lui au temple de Jérusalem. A leur retour à Nazareth, ils ne s’aperçurent point de l’absence du jeune Jésus âgé alors de 12 ans. Quelle angoisse pour les parents ! Après l’avoir cherché en vain, ils s’en retournèrent à Jérusalem et le retrouvèrent assis au milieu des docteurs de la loi les écoutant et les interrogeant. (Luc 2 : 41-49)

Plus tard, au cours de son ministère, les propres frères de jésus ne croyaient pas en lui et ne le suivaient pas. Quelle chagrin pour cette mère de voir ces propres enfants rejeter le fils de Dieu. Jean : 7,5. A force de persévérance, un jour ils finissent par s’approcher de lui et à le côtoyer.

TÉMOIN DU MEILLEUR ET TERRIBLES ÉPREUVES

Marie était présente à la noce de Cana où Jésus transforma l’eau en bon vin lorsque celui-ci vint à manquer. Elle lui dit : « il n’ont plus de vin ». Il lui répondit : « femme qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore arrivé ». C’était son premier miracle qui de Marie notre première médiatrice.

Devenu adulte, Jésus entreprend son ministère, il est souvent hors du foyer, elle le sait traqué par le pouvoir en place depuis sa plus jeune enfance, par les juifs et par les pharisiens

Et voilà, un jour, le pus terribles épreuves. Jésus est accusé, jugé, outragé, maltraité et cloué à la croix. Avec d’autres femmes, Marie était au pied de la croix assistant à l’agonie de son fils. Dure réalité, dure épreuve pour une mère qui garde une attitude stoïque. Spectacle déchirant que devoir son fils bien aimé mourir dans d’atroce souffrance. A travers ses épreuves, elle comprend que Jésus est bien présent pour accomplir une mission divine.

 

 

 

 

 

 

 

 

MARIE, MÈRE DE L’HUMANITÉ

Avant de mourir sur la croix, Jésus nous confie à sa mère et fait de Marie la mère de l’humanité. Il dit à Marie : » Femme voici ton fils » puis se tournant vers Jean il ajoute : « Jean voici ta mère » (Jean : 19, 26-27)

LA PENTECÔTE, MARIE EN PRIÈRE

Jésus avait prévenu les apôtres : « car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisé du Saint Esprit ». Ac : 1, 5)

Malgré ces épreuves tragiques,  Marie persiste dans la prière, avec quelques femmes et les frères de Jésus, ils se sont réunis avec les apôtres le jour de la Pentecôte pour prier. L’esprit saint descendit sur eux sous la forme d’une langue feu. Ils se mirent à parler en d’autres langues. Un nombre considérable de personnes accourent. Ils les entendaient parler dans leur propre dialecte. Ils furent étonnés. Ac : 2,1-12

GLORIFIONS DIEU À TRAVERS LE CULTE DE MARIE

Le « oui » de Marie, l’immaculée conception, exempte du péché originel a été un oui historique; elle a permis l’entrée de l’humanité dans le salut promis par Dieu. Ce qui ne l’empêche pas de rester attaché aux valeurs spirituelles et de la foi. Elle ne s’est pas laissé anéantir par les supplices qu’a subit son fils. Elle a connu la pauvreté, la souffrance, l’exil.

Ainsi donc, Mairie a été une mère et une épouse dévouée, elle a participé et participe encore à la réalisation des desseins de Dieu. Elle nous fait entrer dans le mystère du Christ et de l’Église. Elle a été choisie pour faire partie comme les disciples du Royaume céleste. Élevée au ciel le jour de l’Assomption, elle est devenue Reine du ciel et de la terre, notre  médiatrice  auprès de Jésus; c’est pourquoi nous pouvons l’invoquer en tant que telle. Par sa foi, son obéissance, son courage, sa persévérance, son humilité, elle est un modèle pour  l’Église et pour chacun de nous qui  sommes membre de cette Église. Elle doit être pour nous une source d’inspiration constante.

Parce qu’elle a eu une vie exemplaire et riche d’enseignements, le pape François a décidé que le lundi de Pentecôte serait déclaré jour pour vénérer Marie mère de l’église. Décret publié le 3 mars 2018.

En 1964, le Concile Vatican II proclamait Marie mère de l’Église et invite au culte de la

Bien Heureuse Vierge Marie: "Que les fidèles se souviennent en outre qu'une véritable

dévotion ne consiste nullement en un mouvement éphémère de la sensibilité, pas plus

que dans une vaine crédulité; la vraie dévotion procède de la foi, qui nous conduit à

poursuivre l'imitation de ses vertus". (Lumen Gentium, chapitre VIII, novembre 1964)

 

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OCTOBRE, MOIS MISSIONNAIRE EXTRAORDINAIRE

COVID 19 CONFINEMENT

Le mardi 1er octobre 2019 le pape François a ouvert le mois missionnaire extraordinaire, annoncé il y a deux ans pour que « l’Église retrouve sa fécondité dans la joie de la mission ».

Le pape a alors donné en exemple 3 missionnaires, trois « serviteurs » qui ont porté beaucoup de fruits.

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SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS (1873-1897).

Appelée aussi Sainte Thérèse de Lisieux elle était Carmélite, elle nous montre le chemin en faisant de la prière le carburant de l’action missionnaire dans le monde.

 Elle meurt le 30 septembre 1897. Elle a été béatifié en 1923, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé patronne des missions. Sa vie était marquée par la simplicité. Jean Paul II l’a proclamé Docteur de l’Église en 1997.

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SAINT FRANCOIS-XAVIER (1506-1552)

Un des grands missionnaires jésuite de l’Église, il est ordonné prêtre à Venise en 1537. Il évangélisa pendant 10 ans en Inde où il obtint un grand nombre de conversion et au Japon. Il fonde le premier collège de jésuite en 1541. Dans sa jeunesse, il mène une vie solitaire et monotone, Cofondateur de la Compagnie de Jésus, il meurt d’épuisement à Malacca en 1522. Il a été béatifié en 1619 et canonisé par le pape Grégoire XV en 1622

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PAULINE JARICOT (1799-1862)

Fondatrice de de l’œuvre catholique de la propagation de la foi qui a des objectifs d’universalité, de solidarité et de spiritualité. Elle est à l’origine des Œuvres Pontificales Missionnaires. Riche et coquette, elle se convertit et en 1816 fait vœu de chasteté et s’engage à consacrer sa vie à Dieu et aux autres, elle mène depuis une vie de prière et de charité. Cette même année, elle créé l’œuvre du Rosaire vivant. Elle s’intéresse aux ouvriers pauvres et dénonce leur condition de travail

Elle décède le 9 janvier 1862. Elle est déclarée Vénérable le 25 février 1963 par Jean XXIII.

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EN QUOI CONSISTE LA MISSION ?

Dans le christianisme primitif, le terme mission désignait l'envoi du Fils (Jésus-Christ) de la part du Père (Dieu le Père) et l'envoi du Saint-Esprit de la part du Fils et du Père. ... Puisque le Dieu chrétien est un Dieu missionnaire, l'Église en tant que peuple de Dieu doit être missionnaire.

La Mission s’articule dans trois dimensions :

  • annoncer la Bonne Nouvelle du Christ,

  • témoigner que Jésus, le Christ, est « le Chemin, la Vérité et la Vie » dans le monde (Jn 14,6)

  • s’ouvrir à la relation aux autres, dans un esprit de dialogue et de partage.

 

La Mission est confiée à chacun donc, à l’Église Universelle. Le Seigneur demande d’agir en son nom. Jésus envoie  annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier. Aller à la rencontre de son prochain. « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19)

QUI EST MISSIONNAIRE?

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C’est ensemble que nous sommes conduits à vivre la mission, ici ou là-bas, tous coresponsables : ministres ordonnés (évêque, prêtre, diacre), laïcs (l’ensemble des chrétiens), religieux ou religieuses, chacun à sa place.

 

Jean-Paul II avait repéré trois situations missionnaires dans le monde d’aujourd’hui et ne parlait plus en termes de territoires mais il évoquait « des peuples, des groupes humains, des contextes socio-culturels dans lesquels le Christ et son Évangile ne sont pas connus… » (RM, 33). « Marie, éclairez-moi sur le chemin de la mission et  montrez-moi vers quels frères je dois porter mon effort pour annoncer la Bonne Nouvelle ».                                    

 Chaque baptisé est missionnaire au sein de la communauté Église et dans tous les lieux de vie. Il comprend et vit son baptême, prie, agit pour la mission.

Pour atteindre ces objectifs : « Chaque enfant, chaque jeune, chaque femme, chaque homme, chaque grand parent, chaque prêtre, chaque congrégation religieuse, chaque groupe de spiritualité, chaque mouvement, tout le diocèse, toute la paroisse… est une mission ».

 

La  personne qui joue le premier rôle dans la mission c’est l’Esprit Saint. Il prépare le chemin pour aller témoigner. Chaque baptisé est appelé à y participer.

 

Baptisé et envoyé, chacun de nous est appelé à être missionnaire grâce à son témoignage, par la prière et par ses offrandes. « Toute l’Église est impliquée dans l’élan missionnaire » nous dit le Pape François.

DES PISTES ?

 4 pistes pour mieux vivre le Mois Missionnaire extraordinaire.

  • Privilégier la rencontre de Dieu à travers la Prière, l’Eucharistie et l’Évangile.

  • S’inspirer du témoignage de personnes ayant marqué l’histoire et ouvert des chemins de mission.

  • Promouvoir des moments de formation biblique, catéchétique, spirituelle et théologique relative à la mission.

  • Vivre la Mission par des actes concrets de charité et de partage fraternel.

QU’EN EST –IL A LA PAROISSE DU MOULE ?

. Le mois de la Mission est lancé le Mardi 01 octobre 2019.

. La paroisse du Moule a ouvert le mois missionnaire le Dimanche 06 octobre 2019 par une Messe d’ouverture.

  Baptisé et Envoyé : l’Église du Christ est en mission dans le monde.

. Vendredi 18 octobre 2019 veillée de prière missionnaire

. Prier le chapelet missionnaire. La récitation du chapelet missionnaire, avec ses couleurs, nous invite à prier à la         dimension du monde en solidarité avec les églises, nos frères et sœurs de partout.  Nous sommes invités à consacrer     chaque dizaine à un des continents. 

. Le lundi 27 octobre 2019 à 17 h 30, les paroissiens ont été invité à participer à une causerie sur la Mission suivie par une Messe de clôture du Mois Missionnaire Extraordinaire                                       

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COVID 19 : VIVRE LE CONFINEMENT EN CHRÉTIEN

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TRANSFORMER CE PASSAGE EN AVANTAGES

Les établissements de culte doivent être fermés aux célébrations pour raison de pandémie du covid 19. Le confinement général est national. Ce communiqué fut l’effet d’un choc. L’assemblée de la messe du samedi 14 mars, compris que l’organisation si bien si pensée, si bien construite (messes des quartiers, dimanches des Rameaux, semaine Sainte, fête de Pâques, catéchuménat etc.), devait être annulée et l’église fermée. L’amertume et le trouble se lisait sur tous les visages

Faisons mauvaise fortune bon cœur : profiter pour se reposer, passer du temps avec ceux qu’on aime, faire de bon repas avec des produits frais, nettoyer de fond en comble la maison, la débarrasser d’objets inutiles ou inutilisables, renouer le contact avec ceux que l’on n’a pas vue depuis longtemps par le biais du téléphone, par les réseaux sociaux…),

prendre régulièrement des nouvelles des personnes malades, seules ou âgées. Et surtout faire du confinement un temps d’introspection, de retour sur soi pour identifier ses forces et ses faiblesses. Considérons cette quarantaine comme une mort en soi-même et une renaissance spirituelle comme Élie qui jeûna pendant quarante jours avant de commencer son ministère public ; quarante jours ou Noé confiné dans sa barque pendant quarante jours avec sa famille et un couple avec toutes les espèces d’animaux pour les sauver du déluge.

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Offrons donc ce temps de confinement à notre Dieu. Profitons du temps de confinement pour prier comme Jésus nous l’a appris (Mat : 6,6) et méditer pour entrer en union avec Dieu par l’Esprit Saint (2 Cor : 13,5).Le confinement met notre foi à l’épreuve. La foi qui est cette vertu surnaturelle qui nous permet de découvrir que Dieu est en nous.

Cette union en prière ne peut être complète sans le jeune préconisé par l’Église. Ainsi, il nous est possible de nous unir au Christ  en communion spirituelle ou communion de désir, par une foi vive qui agit  par le jeune et la charité. C’est un ardent désir de nous nourrir du pain céleste qui avec la foi devient acte de charité.

EN COMMUNION SPIRITUELLE

Et voici qu’arrive le dimanche des Rameaux, la semaine Sainte et les Fêtes de Pâque. Malgré le confinement imposé, l’Église continue sa mission. Cette période commémore l’arrivée de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des palmes, sa Passions se terminant par sa mort sur la croix puis sa résurrection trois jours plus tard, le dimanche de Pâques.

Le pape François a célébré la messe des Rameaux le 5 avril sur une place Saint Pierre déserté par les fidèles ; messe retransmise en direct dans le monde entier. Il est fort probable qu’il en sera de même pour la fête de Pâques.

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Dans toutes les diocèses de France et donc de Guadeloupe, les célébrations sont retransmises via les réseaux sociaux pour nous permettre de communier spirituellement. « Communier spirituellement, c’est s’unir à Jésus Christ,  présent dans l’Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d’une foi animé par la charité ». (Dictionnaire de Théologie Catholique).Cela ne remplacera  jamais la présence physique du prêtre, des fidèles, de la chorale et des servants  mais le célébrant sait que des dizaines de paires d’yeux

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sont attentifs, des dizaines de croyants devant leur petit écran ont soif de la Parole. La messe nous est apporté chez nous, c’est là que « Église en sortie » prend tout son sens. Ces célébrations en ligne sont animées par l’esprit Saint.

 C’est un rendez-vous avec le Seigneur dans notre chaumière. Cela n’a pas la même valeur dirons certains puisque nous ne sommes pas rassemblé dans la maison de Dieu, mais n’est-ce pas une manière de rester en communion avec toute l’Église pour nous mettre à l’écoute de Sa Parole les uns avec les autres en  Christ ressuscité en union de prière.

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Pie XII dans la grande Encyclique Médiator Dei recommande la communion spirituelle : « L’église désire avant tout que les chrétiens spécialement quand ils ne peuvent pas recevoir effectivement la nourriture eucharistique, la reçoivent au moins de désir, de manière à s’unir au Rédempteur avec une foi vive, un esprit humble et confiant dans sa volonté, avec l’amour le plus ardent »

Nous sommes faible par le péché, c’est pour cela le Christ a été fait homme pour nous rendre fort par la puissance de l’Esprit Saint.

Enfin, la quarantaine loin de nous éloigner, nous rapproche de Dieu, elle nous invite à  la prière et à la méditation, raffermi notre foi, nous rend plus forts.

« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous ! » (2Cor : 13, 13)

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L’ASCENSION DU CHRIST

LA PROMESSE D'ENTRER DANS LA GLOIRE DU PÈRE

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Jésus meurt sur la croix au Golgotha, ressuscite trois jours plus tard. L’ascension désigne son élévation au ciel quarante jours après sa résurrection le dimanche de Pâques. C’est la fin de la présence de Christ sur Terre.  Elle tombe toujours un jeudi entre le 30 avril et 3 juin. C’est la dernière des fêtes cardinales par ordre d’importance. (Pâques, Noël, Pentecôtes Épiphanie, Ascension) Se situant entre Pâques et Pentecôte, elle célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu. L’élévation de Jésus eut lieu à Béthanie en présence des apôtres.

APPARITION DE JÉSUS AUX APÔTRES ET SON ÉLÉVATION

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Église de l’Ascension sur le Mont des Oliviers près de Jérusalem

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Par son apparition Jésus, rappelle aux apôtres ce qui était déjà écrit, c’est-à-dire que par la volonté de Dieu, ils forment église, qu’ils ont comme mission de prêcher l’Évangile à toutes les nations grâce à Esprit Saint qui descendra sur eux le jour de la Pentecôte. Par-là, il fait de chacun de nous des missionnaires. De sorte que, son élévation n’est plus un mouvement vertical comme on le croit au premier degré, mais aussi un mouvement horizontal qui nous exhorte à un engagement spirituel.
N’étant plus présent dans ce monde, auprès de son Père il intercède en  notre faveur. Il reste avec nous, il est vivant en nous dans l’Eucharistie, puisque nous sommes le temple du Père et que le Père habite en nous. L’ascension nous met à l’épreuve de la foi. Grâce  au pardon et à la repentance, chacun de nous avons la promesse d’entrer dans la gloire de Dieu et pouvons

espérer à la vie éternelle.

Christ s’est élevé pour nous préparer une place auprès de Dieu le Père. Il l’avait déjà annoncé à Marie de Magdala de sa montée vers le Père : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le père. Mais va trouver mes frères et dis leur: « je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Jean nous relate un de ces derniers propos avec ses disciples avant sa mort. C’était avant la fête de Pâque car il savait qu’il allait quitter ce monde : «  Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en dieu et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. Vous savez où je vais et vous  en savez le chemin. Thomas lui  dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas, comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean, 14, 1-6).

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SAINT JEAN BAPTISTE

SAINT JEAN BAPTISTE

PROPHÈTE, PRÉCURSEUR ET HOMME DE FOI

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En Guadeloupe, deux paroisses ont pour saint patron Saint Jean Baptiste, Baie Mahault et Le Moule. On célèbre sa nativité le 24 juin de chaque année où il donne lieu à une grande messe à l’église et les traditionnels feux de la Saint Jean.

Figure marquante du nouveau testament et personnage atypique, c’est le dernier des prophètes annoncé dans l’ancien testament qui a témoigné de la venue prochaine du Messie ans ce monde. Qui est cet homme exceptionnel qui fait le lien entre l’ancien et le nouveau testament ? Que nous apprend-il sur la foi, notre propre foi et sur Jésus ? Est-ce que notre foi grandit quand on étudie la vie de Jean Baptiste ? Cherchons ces réponses dans la lecture des évangiles.

LE PRÉCURSSEUR ANNONÇÉ

L’existence future et l’exercice de Jean le baptiseur sont révélés dans l’ancien testament. Dans Ésaïe, le Seigneur augure une consolation à son peuple qui est dans la détresse : « une voix crie : préparez au désert le chemin de l’Éternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu » (Es 40,3). Plus loin Dieu voyant le triste état de son peuple revenu de captivité prédit par la voie de Malachie : « Voici, j’enverrai mon messager ; il prépare le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez et le messager de l’alliance que vous désirez, voici il vient » (Mal : 3,1). Nul ne peut douter que Jean le baptiseur est le messager proclamé par Dieu par la voix des prophètes.

L’ANNONCE DE LA NAISSANCE DE JEAN

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L’histoire commence ainsi. Jean nait d’Élisabeth la cousine de la Vierge Marie et de Zacharie. Un jour, l’ange Gabriel – celui-là même qui annonça à Marie qu’elle porterait l’enfant issu de l’Esprit Saint – paru à Zacharie alors qu’il était dans le sanctuaire du Temple de Jérusalem, il lui annonce que son épouse enfanterait un fils et il lui donnera le nom de Jean. Il lui dit encore : « il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa moisson, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin ni de liqueur énivrante. (Lu 1, 15-17). Zacharie a douté, il devint muet et le restera jusqu’à la naissance de l’enfant.

PREMIÈRE RENCONTRE AVEC JÉSUS

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Lors de l’annonciation à Marie, l’ange Gabriel lui appris la grossesse d’Élisabeth et qu’elle enfanterait un fils. Marie s’empressa d’aller rendre visite à sa cousine. Jean perçu la présence de Jésus dans le ventre de sa mère tandis qu’Élisabeth perçu la sainteté de Marie et découvre l’Envoyé du Père « Elle s’écria d’une voix forte tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne à moi » (Lc 1, 42 – 43). Elle dit encore verset 44 : « Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein »

LA VOIX QUI CRIE DANS LE DÉSERT

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Après la visite des rois mages à Jésus et le massacre des innocents, les parents de Jean pour fuir la vengeance du roi Hérode se retirèrent avec lui dans le désert où il se nourrit de sauterelles, de miel et vêtu d’un manteau en poil de chameau et d’une ceinture de cuir, où il commença sa vie de mortification et de pénitence. On ne sait pas grand-chose de la l’enfance de Jean dans le désert. Luc dit seulement : «  L’Enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël » (Lc : 1,80).Il se nourrissait de sauterelle et de miel sauvage et était vêtu d’un manteau en poil de chameau et d’une ceinture de cuir. Il y commença sa vie de mortification et de pénitence. Dans le même temps, « Jésus avançait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Luc2, 52). Vers l’âge de 30 ans, il quitte le désert pour commencer sa vie de prophète.  Il prêchait proclamant : « changez, car le royaume des cieux est proche ». Il baptisait des peuples venant de Jérusalem, de Judée et des contrés autour du Jourdain pour se faire baptiser dans l’eau du Jourdain. Il avait acquis une grande popularité. Par contre, il rejetait les cœurs impurs tels les pharisiens et les sadducéens Mt 2, 7-10. Il appelle à la conversion des mœurs, à la charité.

Certains pensaient qu’il était Élie ressuscité. Beaucoup imaginaient que c’était lui le Messie annoncé dans l’ancien testament. Il leur annonce la venue du Christ qui va les baptiser de l’esprit et de feu. (Mat 3, 11).

Son baptême était un baptême de conversion. Il prêchait le baptême de repentance pour la rémission des péchés aux habitants de Judée et de Jérusalem qui affluaient en grand nombre, (Mc 1, 4-5), leur rappelant qu’il n’est pas le Messie mais le messager  envoyé pour annoncer la venue du Christ (Jn 3, 28)

DEUXIÈME RENCONTRE AVEC JÉSUS / LE BAPTÊME DE JÉSUS

Alors que Jean baptise dans le Jourdain, entre tous, il reconnait Jésus dans la foule, il s’écrit : «  voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont j’ai dit : après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi » Jn 1,29- 30. Il dit plus loin verset 30 «  je ne le connaissais pas, mais celui qui l’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : « celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint Esprit » et s’engage alors pour la deuxième fois un dialogue entre les deux hommes. Comment baptiser  plus grand que soi, celui qui n’a jamais péché. L’humble prophète reconnaissant qu’il est lui-même pêcheur dit à Jésus : « c’est moi qui a besoin d’être baptiser par toi ». Jésus répond : « laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » afin que la prophétie s’accomplisse. Après que Jésus eut été  baptisé, le ciel s’ouvrit et l’Esprit Saint descendit sur lui sous la forme d’une colombe. Et une voix se fit entendre : « celui-ci est mon fils bien aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Mt 3,13-17)

Nous vivons ici quelque chose de sublime : le ciel qui s’ouvre pour laisser entendre la voie de Dieu ravi de proclamer que Jésus est son fils annonçant ainsi la première manifestation de la Trinité : le Père envoyant l’Esprit Saint sur le Fils. Après cela, Jean s’efface devant le Seigneur pour le triomphe de la Vérité, tandis que ses disciples le quittent pour partir à la suite de Jésus.

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LA MORT DE JEAN BAPTISTE

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Jean est un homme cohérent  juste et sain, il a en horreur la souillure et la convoitise de la chair. Le roi Hérode avais pris pour femme l’épouse de son frère du nom d’Hérodiade, Jean reprocha à Hérode ce fait. (Lc : 3,19-20) Cette dénonciation a déplu à Hérodiade. Hérode le fit mettre en prison. Au fond de sa geôle, Jean s’est découragé ; comme Pierre ou Thomas, il a douté, il est en prison et son maitre n’est pas venu le délivrer.

Il a connu une fin violente et brutale pour avoir désapprouver le comportement d’Hérode. Comme Celui dont il  annonce la gloire, il sera jugé, condamné et mis à mort. Jusqu’à la mort, il l’a précédé. Un soir, la fille d’Hérodiade, Salomé, danse devant Hérode, conquis, celui-ci lui promet de lui donner ce qu’elle désire en récompense, elle alla en parler à sa mère qui a soif de vengeance contre Jean, demande sa tête. Hérode fait décapiter Jean et fit apporter sa tête sur un plateau d’argent à Hérodiade.

En tant que précurseur, Jean le Baptiste annonce le renouveau. Tous ceux qui venaient à lui le faisaient pour se repentir et confesser leur péché et trouver une place dans le Royaume de Dieu. Malgré son apparence de misérable dans le désert  et sa faiblesse alors qu’il croupissait dans les geôles d’Hérode, Jésus rend un témoignage poignant à Jean, prophète choisit par Dieu pour le précéder :

 

CHRIST ROI DE L'UNIVERS

Mat 11,11 : « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui ».

SAINT JOSEPH

SAINT JOSEPH

BON PÈRE, BON ÉPOUX, HOMME JUSTE ET PROTECTEUR

Saint Joseph est le seul saint à être fêté deux fois chaque année. Il y a 150 ans, le 8 décembre 1870, Pie IX déclarait Saint Joseph « patron de l’Église universelle » par le décret “Quemadmodum Deus. Il fit du 19 mars un jour de fête solennelle à Saint Joseph. Il devient le « saint patron des pères de famille et des travailleurs ». Pie XII l’avait déclaré « patron des ouvriers » en 1955 et lui institue une fête de solennité le 1er mai. Enfin,  Jean Paul II dans son Exhortation apostolique Redemptoris Custos l’avait nommé « gardien du rédempteur ». En 2020, le Souverain Pontife François dédie à Saint Joseph père putatif de Jésus une année spéciale par décret, du 8 décembre 2020 au 8 décembre  2021. Le 1er mai fête de Saint-Joseph Artisan est instituée par Pie XII en 1955. En tant que charpentier subvenant aux besoins de sa famille, Saint Joseph est pris comme modèle et protecteur des travailleurs chrétiens.

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QUI EST SAINT JOSEPH ?

Joseph est un prénom d’origine hébraïque (yôseph) signifiant : «Dieu accroitra ma descendance ». Joseph est un personnage juif qui apparaît pour la première fois dans l'Évangile selon Matthieu et dans l'Évangile selon Luc.

Né à Bethléem de Jacob (Mt 1,16) ou Éli (Luc3,23), descendant de David, il décède à Nazareth en Israël, ses enfant: Jude, Simon, Joseph et Barsabas. En tant que descendant d’Abraham et du roi David de la tribu de Juda (Mt 1, 16.20), « la racine dont devait germer Jésus selon la promesse faite à David par le prophète Nathan (2 S 7,12-15), et comme époux de Marie de Nazareth, saint Joseph est la charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau Testament. » 

Mathieu nous apprend qu’il exerçait la profession de charpentier. Marie devient son épouse à l’âge de 14 ans. Elle reçut l’annonce de l’ange à Nazareth. On sait très peu de choses sur Saint Joseph dans les Évangiles, si ce n’est qu’il est un homme juste et travailleur. Sa conduite est guidée par des songes. Dans le premier songe, l’ange du Seigneur lui annonça que Marie allait accoucher d’un enfant conçu du Saint Esprit (Mt 1, 20). La deuxième fois, c’est lorsque l’ange l’intime de fuir en Égypte parce que H érode cherche à tuer l’enfant (Mt 2, 13). Après la mort d’Hérode, l’ange lui apparut en songe pour la troisième fois lui intimant de retourner en  Israël (Mt 2,19). Pendant le voyage du retour, il eut un quatrième songe, «  apprenant qu’Arkélaûs régnait sur la Judée à la place de Hérode son père, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth » (Mt 2, 22-23)

AVEC UN CŒUR DE PÉRE

Dans sa lettre apostolique Patris Cordé, le pape François présente 7 caractéristiques de père de Joseph, c’est pour lui « l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée » et qui pourtant, « joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut ». L’exemple de saint Joseph nous invite à l’action. Joseph a aimé Jésus. Jésus a aimé son père. La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires.

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PÈRE DANS LA TENDRESSE

Jésus a trouvé en Joseph la tendresse de Dieu, il grandissait « en sagesse, en  taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » nous dit Luc. Comme tout bon père de famille, tout comme le Seigneur avait fait avec Israël, « il lui apprit à marcher, en le tenant par la main : il était pour lui comme un père qui soulève un nourrisson tout contre sa joue, il se penchait vers lui pour lui donner à manger »

 

PÈRE DANS L’OBEISSANCE

Joseph fit quatre songes, à chaque songe, il obéit aux directives données par l’ange, avec Marie, il observe les prescriptions de la loi (rites de la circoncision, purification de Marie après l’accouchement, offrande du premier né à Dieu), voyage à Bethléem pour se faire recenser. Il apprit aussi l’obéissance des lois à Jésus il préfère accomplir la volonté du Père plutôt que la sienne et il se fait obéissant jusqu’à la mort… de la croix ».

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PÈRE DANS L’ACCUEIL

Il reçoit Marie «sans conditions préalables»,  telle que l’ange lui a recommandé. L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas. Joseph était un homme fortement engagé dans ses convictions. Un geste important encore aujourd’hui, «en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas.

 

PÈRE AU COURAGE CRÉATIF

«Le charpentier de Nazareth, explique le Pape, sait transformer un problème en opportunité, faisant toujours confiance à la Providence». Il affronte les problèmes concrets de sa famille.

L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas. Il affronte les problèmes concrets de sa famille chaque fois qu’ils se présentent : trouver et aménager une étable pour que Marie puisse mettre au monde le Sauveur, fui en Égypte avec la mère et l’enfant et en tant qu’immigré, trouver à manger, à se loger et travailler pour subvenir aux besoins de sa famille

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PÈRE TRAVAILLEUR

« Saint Joseph était un charpentier qui a travaillé honnêtement pour garantir la subsistance de sa famille. Jésus a appris de lui la valeur, la dignité et la joie de ce que signifie manger le pain, fruit de son travail. », nous dit le Pape. Son bonheur est dans le travail pas seulement pour subvenir aux besoins de sa famille mais aussi comme source de dignité et nous donne l’exemple d’une cellule familiale soudée qui vit dans la crainte de Dieu et participe aux choses de la société.

 

PÉRE DANS L’OMBRE

Joseph a été un père toujours présent auprès de sa famille, les protégeant prenant soin de la mère et de son fils Le bonheur de Joseph est dans «le don de soi»: jamais frustré mais toujours confiant, Joseph reste silencieux, sans se lamenter, mais pose toujours « des gestes concrets de confiance».

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VIERGE PUISANTE

LA VIERGE PUISSANTE

UNE APPARITION À SAINTE CATHERINE LABOURÉ

Proche de la section Lacroix à Moule, le lieu-dit domaine de Néron a été autrefois un haut lieu de la production rhumière et sucrière. Il y reste encore quelques vestiges témoignant de ses activités industrielles. Trois édifices ont survécu ; la statue de la Vierge, la chapelle qui reçoit les fidèles des environs et où le prêtre de la paroisse du Moule célèbre l’eucharistie chaque dernier dimanche du mois et la maison du maître.

LA VIERGE PUISSANTE

Le jeudi 8 décembre 2022, un groupe de paroissien, se rend sur une propriété privée attenante à la chapelle pour une visite exceptionnelle, Nous sommes reçus par Nadine, propriétaire des lieux, qui nous a ouvert chaleureusement sa porte sur un site merveilleux, chatoyant, bien entretenu et où se dresse une majestueuses statue dressée sur un piédestal de 15 mètres de haut. Nous sommes ébahis. En face, un énorme rocher, qui autrefois servait d’autel pour la messe du chemin de croix. La Vierge Puissante nous fixe du regard avec douceur et tendresse. Elle tient entre les mains à hauteur de la poitrine un globe, la terre, et sous ses pied un autre globe de taille plus importante sur lequel, elle écrase avec le pied droit la tête du serpent. Nous avons longuement médité, entamé des chants et des prières dédiés à la mère de  notre Seigneur Jésus Christ. Si avec le temps et à cause des intempéries, elle a perdu sa couronne, elle règne en Reine au-dessus de nos têtes, ce qui ajoute encore à sa puissance. Elle est puissante car elle est mère de Jésus, mère de Dieu et mère de l’Église, elle est l’immaculée Conception à qui  Dieu a confié l’humanité. Elle a dit « Oui » sans hésiter à l’ange qui vient lui annoncer que Dieu l’a choisi pour être la mère de son fils par la grâce de l’Esprit Saint. Elle a été élevée au ciel auprès du Père. Dieu l’a créé pure et sans péché pour être la mère de son fils pour accomplir son dessein. Mère du Roi des Roi, elle est donc Reine des Reines. En ceci, elle est puissante car elle est mère de Dieu. Elle connait nos peurs, nos besoins, nos espérances. En la priant ; elle a le pouvoir d’intercéder pour nous auprès de Jésus son fils le Rédempteur, comme elle l’a fait à Cana. Puissante encore pour son attitude stoïque au pied de la croix où Jésus Dieu fait homme se sacrifie pour nous sauver.

SAINTE CATHERINE LABOURÉ

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L’histoire de la Vierge Puissante remonte au 17ème siècle. Le 18 juillet 1830, la Vierge est apparue à Catherine Labouré, jeune paysanne de 24 ans, orpheline à l’âge de 12 ans. Elle est la neuvième d’une fratrie de 11 enfants. C’est une jeune femme de prière avec une forte dévotion à la Vierge Marie. Elle entre au noviciat des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul au 140 de la rue Bac à Paris, En pleine nuit un ange sous les traits d’un enfant l’appelle et l’emmène jusqu’au pied de l’autel de la chapelle où Elle se tient assise sur un fauteuil. Catherine se jette à genou à ses pieds, pose ses mains sur ses genoux et celle-ci s’adresse à Catherine pour lui confier une mission lui signifiant que celle-ci sera difficile et qu’elle rencontrera des contradictions et des difficultés.

Le 27 novembre 1830, premier jour du temps de l’avent, à côté du tableau de Saint Joseph, la Vierge Marie inondée de lumière apparait à nouveau à Catherine Labouré. Là elle a la révélation de la mission. Elle relate : « j’ai aperçu la Sainte Vierge debout, habillée de blanc, une taille moyenne, la figure si belle qu’il me serait impossible de dire sa beauté. » La Vierge tient entre ses mains à hauteur de la poitrine un petit globe doré surmontée d’une croix et dit à Catherine : « Ce globe représente le monde entier, la France et chacun en particulier ». Sa tête est couronnée de 12 étoiles. Elle dit encore, « c’est le symbole de grâce que je répands sur les personnes qui me le demandent. » Puis, « Les doigts de Marie se couvrent d’anneaux avec des pierreries. Il sortait de ses pierreries, comme des faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant et le petit globe disparait. » Elle est debout sur un demi-globe qui représente le globe terrestre, symbolisant le monde d’aujourd’hui un pied sur le serpent. Puis il est apparu comme un tableau autour de la Vierge où en lettre d’or était inscrit :  

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« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »  De ses mains sortent des rayons lumineux qui illuminent le globe sur lequel elle est debout.

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.  Ensuite le tableau semble se retourner montrant ainsi le revers avec un M surmonté d’une croix et 2 cœurs, l’un portant une couronne d’épine et l’autre percé d’un glaive. Elle lui montre la médaille qu’elle doit faire frapper : la médaille miraculeuse que nous connaissons. Elle lui dit : « Faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront avec confiance jouiront d’une protection toute spéciale de la mère de Dieu. » Les premières médailles sont frappées en 1832. Aujourd’hui elle est répandue dans le monde entier.
La vierge demande à Catherine de solliciter son confesseur le père Aladel de créer une
Confrérie d’Enfants de Marie pour les jeunes pauvres et en situation difficile dont personne ne se préoccupe.

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 Catherine Labouré quitte ce monde terrestre le 31décembre 1876 à Paris à l’âge de 70 ans.

En vue de sa béatification le 21 mars 1933, son corps exhumé est retrouvé intact et a été placé dans une châsse en bronze doré dans la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac sous la statue de la Vierge au globe. Elle a été béatifiée le 28 mai 1933 par le pape Pie XI et canonisée le 27 juillet 1947 par le pape Pie XII. Elle est fêtée le 28 décembre.

SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM

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SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM

DISCRETS ET VERTUEUX GRANDS PARENTS DE JÉSUS

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On sait très peu sur Sainte Anne et Saint Joachim. Les Évangiles ne parlent pas d’eux. On trouve cependant des témoignages les concernant dans le protévangile de Saint Jacques le mineur où on les retrouve vivant à Jérusalem, ils étaient mariés depuis 50 ans ; ils ont un âge avancé et sont sans enfants, situation très humiliante pour Joachim. C’était un couple discret et vertueux qui vivent à Jérusalem. Ils gardaient pour eux un tiers de leur revenu, en offraient un tiers aux pauvres et le dernier tiers pour le temple. Joachim était riche et charitable, de la descendance de David. Il avait honte de son infertilité. Il décide de se retirer pendant 40 jours et 40 nuits dans le désert pour prier, jeûner et supplier Dieu de lui accorder une descendance, tandis que Anne dans sa demeure sollicite le Seigneur la grâce d’une maternité. C’est ainsi qu’un ange apparut à chacun d’eux, leur annonçant la naissance d’un enfant.

Conformément aux promesses de l’ange, Anne met au monde une fille qu’elle nomme Marie. Ils l’entourent de tendresse et d’affection et l’élèvent dans la grâce. Vers l’âge de 3 ans, conformément à leur engagement et pour remercier Dieu, ils la présentent au Temple pour la consacrer à son service et confient son éducation aux prêtres. Cette présentation de la Vierge est fêtée le 21 novembre.

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Le pape Sixte IV, en 1481 institua le culte de Anne le 26 juillet. Tandis que celle Joachim était le 20 mars par le pape Jules II. En 1969, lors de la réforme liturgique, le Concile Vatican II, réuni le culte de Anne et Joachim le 26 juillet.

Prière à Sainte Anne et Saint Joachim

« Joachim et Anne, heureux soit votre couple ! Toute la création est votre débitrice. C’est par vous en effet qu’elle a offert au Créateur le don supérieur à tous les dons, une mère toute sainte, seule digne de Celui qui l’a créée. Heureux Joachim d’où sortit un germe tout immaculé, heureuse Anne dont le sein a développé lentement et d’où naquit une enfant toute sainte, la seule toujours vierge d’esprit, d’âme et de corps ! »

(Saint Jean Damascène)

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CHRIST ROI DE L'UNIVERS

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«MA ROYAUTÉ NE VIENT PAS DE CE MONDE»

Dieu parmi nous

Dans le nouveau testament, on l’appelle Seigneur, Fils de Dieu, Fils de l’homme, Messie. Christ ou Messie désigne celui qui est oint, l’élu de Dieu. Jésus signifie «Dieu sauve». Sa mission première c’est de nous sauver du péché. L’ange avait révélé à Marie qu’elle porterait le fils de Dieu, fils et descendant de David (Luc :1, 32 et 33). Il est engendré et non pas créé de même substance que le père.

Il est le Dieu de l’Univers parce qu’il est l’image du Dieu invisible, le premier né par rapport à toute les créatures, visibles et invisibles, et le premier né d’entre les morts. Tout est créé en lui, par lui et pour lui, dans les cieux et sur la terre.

Une Lumière parmi nous

 Son titre de Christ Roi évoque la puissance de Dieu. Dans l’évangile de Jean, il dit : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ». Cependant, il n’exerce pas un pouvoir de domination, mais il révèle sa royauté, par sa passion, par son amour, et le sang versé en s’offrant sur la croix d’où il est élevé de terre pour nous sauver du péché. (Jean : 12,32). Il est la Lumière dont parle Jean dans son premier chapitre verset 9. 

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Il attire nos regards en un seul peuple, pour une même communion, une même adoration des trois personnes de la Sainte Trinité. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché. » (1Jn :1,7).

Dans la foi accueillons la vérité de la révélation du Christ qui est vérité lui-même sans l’attente du Salut : « Et moi, je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

 Et viendra le jour du jugement universel : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors, il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui… » (Mt :25,31-33)

Pourquoi fête-t-on le Christ Roi ?

Christ Roi est fêté le dernier dimanche de l’année liturgique qu’il achève, c’est-à-dire le trente- quatrième dimanche du Temps Ordinaire. C’est une solennité.

Lors du Concile de Nicée en 325, Christ est proclamé « Dieu, Lumière de la Lumière, Dieu né du vrai Dieu ».

En 1925, le pape Pie XI fait reconnaitre la Royauté du Christ le dimanche précédant la fête de la Toussaint. En 1969, elle a été déplacée au dernier dimanche de l’année Liturgique par le Concile du Vatican II pour mettre en évidence la royauté du Christ, signifiant clairement que Christ Roi est le but de notre pèlerinage sur cette terre.

 

Le Seigneur, dans son infini bonté, nous permet de nous positionner sur le chemin à la rencontre de Jésus à travers la Liturgie qui nous demande de suivre ses pas et de nous préparer à sa venue ultime. « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie »

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